Technique de manipulation mentale : le pied dans la porte (1).
Découvrez l’art subtil de la manipulation mentale avec notre exploration de la technique « le pied dans la porte ». Cet article révèle comment des pressions psychologiques discrètes peuvent amener les individus à agir contre leur gré, utilisées massivement en politique et dans les médias. Apprenez l’origine de cette méthode, ses applications pratiques, et comment vous en prémunir. Un voyage fascinant dans les méandres de la psychologie sociale qui transformera votre perception de la liberté d’action et de pensée.
La psychologie sociale a développé toute une série de technique de manipulation mentale pour forcer une personne à agir d’une certaine manière sans aucune contrainte physique. On utilise des contraintes psychologiques imperceptibles afin d’amener un individu à faire quelques choses qu’il ne veut pas faire. Ces contraintes sont des pressions uniquement psychologiques qui produisent un changement de comportement. Dans le cadre de la soumission à l’autorité de Stanley Milgram, les pressions n’étaient pas que psychologique, mais également physique, puisque des décharges électriques étaient envoyées à une personne pour la faire obéir.
Il existe toute une série de technique très bien documenté par la science psychologique : « le coup en dessous de la ceinture » (low-ball en anglais), « la porte au nez » (Door-in-the-face technique), l’amorçage, la dissonance cognitive dite également technique de l’hypocrisie induite et surtout « le pied dans la porte » (foot-in-the-door) dont je vais vous parler aujourd’hui. Toutes ses méthodes sont massivement utilisées dans le monde politique et médiatique. C’est une œuvre de salubrité publique que d’en parler pour les déjouer. Car ses méthodes ne sont efficaces que parce qu’une partie du mécanisme en jeu est inconscient. Elle ne fonctionne plus lorsque le citoyen comprend ce qui se passe.
Allons-y. Commençons par le pied dans la porte. Drôle de nom pour une méthode de manipulation mentale. Elle vient des démarcheurs à domicile. Pour les plus anciens d’entre vous, nous avons tous été dérangé à notre domicile par un vendeur d’aspirateur, d’encyclopédie ou un assureur. Il sonne à la porte. Nous ouvrons et puis poliment, on lui explique que nous ne sommes pas intéressés. Nous fermons la porte. Cela s’avère impossible, car ce dernier met le pied pour empêcher la fermeture afin d’essayer d’entrer à l’intérieur malgré notre légitime réticence. Et puis finalement après avoir maintenu le fil de la conversation, il finit par entrer et par nous vendre son aspirateur.
Comment cela, c’est-il produit ?
Nous devons distinguer le pied-dans-la-porte avec demande explicite découvert par deux psychologues, Johnathan Freedman et Scott Fraser, dans une série d’expérience réalisée en 1966 (1) et le pied-dans-la-porte avec demande implicite (2) afin de montrer sa mise en œuvre au niveau politique et médiatique (3).
I : Le pied-dans-la-porte avec demande explicite : Freedman et Fraser (1966).
Johnathan Freedman et Scott Fraser vont réaliser deux expériences en 1966 afin de mettre en évidence le paradigme du pied- dans-la-porte avec demande explicite. L’une concernant une enquête très intrusive sur les produits ménagers (1.1) et l’autre l’installation d’un immense panneau publicitaire dans le jardin d’une famille (1.2).
A : Freedman et Fraser (1966a) : l’enquête ménagère intrusive.
Les deux psychologues vont chercher à amener une ménagère à accepter la présence de plusieurs chercheurs, environ cinq ou six, à l’intérieur de son domicile pour réaliser l’inventaire complet de tous les produits qu’elle utilise. l’enquête devait durer au bas mot, au moins deux heures. Les « heureuses » candidates étant choisies au hasard dans le bottin. Elle était contactée par téléphone et les psychologues se présentaient comme appartenant a un organisme privé.
Quatre cas de figure ont été étudiés :
- Passation d’un questionnaire : Les enquêteurs vont contacter au préalable la ménagère pour lui demander de répondre à un court questionnaire de huit questions sur les produits d’entretien qu’elle utilise. Trois jours plus tard, le même enquêteur recontactait la femme ayant accepté de répondre au questionnaire pour lui proposer de recevoir la fameuse équipe d’enquêteurs chez elle.
- Pas de passation du questionnaire : le psychologue contact initialement la ménagère en lui demandant, si elle accepterait de répondre à un questionnaire. Il promet de la rappeler plus tard pour faire passer le questionnaire. Lors du rappel, l’enquêteur ne fait pas passer le questionnaire, mais propose directement la visite à domicile des enquêteurs pour réaliser l’inventaire.
- Simple présentation : le psychologue appelle la femme à son domicile, pour lui présenter l’organisme dans lequel il travaille et les études qu’il réalise. Ensuite il rappelle pour lui proposer l’étude à domicile.
- Aucune interaction préalable : un groupe contrôle se voit proposer directement l’enquête à son domicile.
Le premier groupe marque une acceptation de 52, 8 %, contre 33, 3 % pour le groupe 2, 27, 8% pour le groupe 3 et 22, 2 % pour le groupe contrôle.
Le fait d’accepter la première requête prédispose à accepter la seconde, surtout lorsque celle-ci engage une action (répondre à un questionnaire). La première requête doit être un petit acte qui permet ensuite d’obtenir un acte plus grand et plus contraignant. Comme le pied de l’assureur qui entrave la porte de son client. Il semble que le fait d’avoir accepté une première fois une action minime, nous oblige moralement à accepter le deuxième. C’est une règle majeure de la psychologie sociale que connaissent bien des publicitaire ou des hommes politiques.
B Freedman et Fraser (1966b) : le panneau publicitaire.
Dans une deuxième expérience, mondialement connu, Freedman et Fraser vont tenter d’installer un immense panneau publicitaire, de 16 m², dans le jardin d’une maison. Ils vont procéder de la même manière que dans la première expérience.
Le panneau comportait deux types de messages, l’un pour la sécurité routière (« Conduisez prudemment« ) et l’autre pour l’écologie (« Gardez votre région propre« ).
Quatre groupes sont créés combinant deux facteurs : l’un consistant à demander au préalable de coller un autocollant pour la sécurité routière ou pour l’environnement sur sa voiture ; l’autre étant de signer une pétition pour la sécurité routière ou l’environnement. La démarche étant cette fois-ci réalisée en porte à porte dans un quartier pavillonnaire tranquille de banlieue. Deux semaines plus tard, la même personne se présentait au domicile de l’intéressé pour lui demander de mettre le panneau publicitaire. On montrait une photo d’un jardin avec le panneau pour bien mettre en évidence la taille immense de celui-ci. Un groupe contrôle sans demande préalable étant également organisé.
A la grande surprise des deux psychologues, le taux d’acceptation de la requête a dépassé celui de la première expérience.
- Mettre un autocollant pour la sécurité routière : 76%.
- Mettre un autocollant pour l’environnement : 47, 6%.
- Signer une pétition pour la sécurité routière : 47, 8%.
- Signer une pétition pour l’environnement : 47, 4%.
Le groupe contrôle accepta la requête dans 16, 7% des cas.
Les quatre cas de figure ont tous eu un taux d’acceptation significatifs par rapport au groupe contrôle. On peut remarquer en revanche que la sécurité routière avec l’autocollant mobilisa plus que les trois autres, car la voiture et la sécurité routière sont lié. Cela montre qu’il faut un lien entre la demande préalable et le thème concerné afin d’obtenir un plus grand nombre de réussites.
II : Le pied-dans-la-porte avec demande implicite (1975).
La technique du pied-dans-la-porte avec demande implicite va être mis en évidence, en 1975, par les travaux d’Uranowitz.
L’expérience va se dérouler dans un supermarché. Un homme sort du magasin avec plusieurs sacs dans les mains. Un des achats tombent par terre. L’expérimentateur va tenter d’obtenir un comportement honnête des passants qui se trouvent à l’entrée devant le parking, afin qu’ils préviennent, qu’un objet est tombé au sol.
L’expérience va se dérouler en deux temps :
Première étape : Un client sort du magasin avec des sacs dans les bras. Il demande a un passant de garder ses sacs, car il a oublié son portefeueille à la caisse. Il revient en remerciant le passant avec un grand sourire puis quitte le supermarché.
Deuxième étape : Quelques minutes plus tard, un deuxième client marche devant le passant et laisse tomber quelques choses par terre sans s’en apperçevoir.
Une condition contrôle est organisé sans aucune interaction préalable. Dans cette condition, il y a spontanément 35 % des personnes qui préviennent la personne qui a laissé tomber un objet.
En situation expérimentale, 63 % des personnes vont prévenir le client.
Le fait de demander au préalable de garder les sacs d’un inconnu va provoquer un geste de solidarité sur une autre personne qui elle, n’a rien demandé. C’est en cela que la technique est dite pied-dans-la-porte avec demande implicite.
Dans une autre expérience réalisé la même année par Moriarty, un sujet demande a sujet de garder son sac sur la plage. Un compère vol le sac et regarde la réaction des gens autours de lui. Dans l’hypothèse où il ne demande a personne de surveiller sont sac, aucune personne se trouvant a proximité ne va intervenir pour empêcher le vol. Alors que dans l’hypothèse où il confie la surveillance à une personne à coté de lui, 95 % des sujets vont empêcher que le sac ne soit dérobé. L’intervention pour arrêter le voleur, ne concerne pas seulement celui qui a été solliciter pour la suveillance, mais tous les gens alentour. C’est en celà que la demande est implicite.
III : Le pied-dans-la-porte en politique.
Le pied-dans-la-porte est souvent mis en pratique dans le monde politique avec l’aide de média très complaisant. L’idée d’utiliser la technique comme mode de gouvernement remonte à la société fabienne (3.1), elle permet de mettre en évidence une auto-perception valorisante qui pousse à s’engager dans une action qu’il ne voulait pas réaliser spontanément (3.2) en raison d’un contraste important entre sa situation actuelle et l’acte politique envisagé (3.4).
A La société fabienne et la technique des petits-pas.
En matière politique, cette technique est très souvent utilisée. C’est la procédure des petits-pas de la société fabienne. La société fut créée en 1884 par des hommes socialistes-réformateurs. La société Fabienne participa à la fondation du parti travailliste anglais, en 1900 et du Nouveau parti travailliste en 1990. Elle fut également la fondatrice de l’université LSE (London School Economic).
La société fabienne doit son nom au général romain Quintus Fabius Maximus Verrucosus surnommé « Fabius le temporisateur » (275 av. JC – 203 av. JC). Il avait gagné ce surnom lors de la deuxième guerre punique contre Hannibal. En infériorité numérique, il n’attaquera jamais directement Hannibal, cherchant à réduire ses forces dans une guerre de harcèlement systématique.
L’ancien Premier ministre français, de 1983 à 1986 portait ce nom de famille. A ma connaissance, Laurent Fabius ne fut pas membre de la société fabienne, même s’il fut l’un des principaux hommes politiques qui participa à la destruction du pays en mettant minutieusement en œuvre la méthode du général Fabius. Il y a comme cela, des clins d’œil que l’histoire.
Le premier logo de la société fabienne était un loup recouvert d’une peau de brebis afin de cacher sa véritable nature maléfique. Il reprend une image biblique bien connu. Par la suite, le logo fut remplacé, car il était trop explicite. Il a fallu dissimuler le loup sous l’habit d’une brebis plus rassurante.
Le loup et la brebis sont souvent cités ensemble dans l’Ancien comme dans le Nouveau Testament. Dans l’Ancien Testament, c’est Ezéchiel qui parle des loups au milieu du peuple, c’est-à-dire des brebis (le nom n’est toutefois pas prononcé explicitement).
« La parole de Yahvé me fut adressée en ces termes :
» Fils de l’homme, dis-lui : Tu es une terre qui n’a pas été purifiée, qui n’a pas été lavée par la pluie, en un jour de colère. Il y a au milieu d’elle une conspiration de ses prophètes. Comme un lion rugissant qui déchire sa proie, ils dévorent les âmes, ils s’emparent des biens et des trésors, ils multiplient ses veuves au milieu d’elle. Ses prêtres ont violé ma loi et profané mon sanctuaire ; ils ne distinguent pas entre le saint et le profane ; ils n’enseignent pas la différence entre celui qui est souillé et celui qui est pur ; ils ferment leurs yeux sur mes sabbats, et je suis profané au milieu d’eux. Ses chefs sont au milieu d’elle comme des loups qui déchirent leur proie, répandant le sang, perdant des âmes pour faire des gains. Et ses prophètes leur plâtrent tous ces crimes ; ils ont des visions vaines et des oracles menteurs ; ils disent : » Ainsi parle le Seigneur Yahvé » ; et Yahvé n’a point parlé. Le peuple du pays commet des violences et s’adonne à la rapine ; ils foulent le malheureux et l’indigent, et font violence à l’étranger sans motif. J’ai cherché parmi eux un homme qui fit une clôture et qui se tint à la brèche devant moi pour le pays, afin que je ne détruise pas ; et je ne l’ai pas trouvé. Et j’ai répandu sur eux mon courroux, et je les ai consumés par le feu de ma fureur, et j’ai fait retomber leurs œuvres sur leur tête, — oracle du Seigneur Yahvé. « » (Ezéchiel, XXII, 23-31)
Les loups représentent une sorte de conspiration avec de faux prophètes. Ils ont pour objectif d’accumuler des gains et de répandre le sang du peuple qui aurait la tentation de résister. Les loups utilisent les techniques de manipulation mentale et la propagande pour parvenir à leur but.
Dans le Nouveau Testament, Jésus charge soixante-douze personnes de diffuser sa parole dans toutes les villes et villages de Palestine.
« Après cela, le Seigneur en désigna encore soixante-douze autres, et les envoya devant lui, deux à deux, dans toutes les villes et tous les lieux où lui-même devait aller. Il leur dit : » La moisson est grande, mais les ouvriers sont en petit nombre. Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers à sa moisson. Partez : voici que je vous envoie comme des agneaux au milieu des loups. Ne portez ni bourse, ni sac, ni souliers, et ne saluez personne en chemin. Dans quelque maison que vous entriez, dites d’abord : Paix à cette maison ! Et s’il s’y trouve un enfant de paix, votre paix reposera sur lui ; sinon, elle reviendra à vous. Demeurez dans la même maison, mangeant et buvant de ce qu’il y aura chez eux ; car l’ouvrier mérite son salaire. Ne passez pas d’une maison dans une autre. » (Luc, X, 1-7)
Les soixante-douze seront comme des brebis au milieu des loups.
« Gardez-vous des faux prophètes. Ils viennent à vous sous des vêtements de brebis, mais au dedans ce sont des loups ravissants. Vous les reconnaîtrez à leurs fruits : cueille-t-on des raisins sur des épines, ou des figues sur des ronces ? Ainsi tout bon arbre porte de bons fruits, et tout arbre mauvais de mauvais fruits. Un bon arbre ne peut porter de mauvais fruits, ni un arbre mauvais porter de bons fruits. Tout arbre qui ne porte pas de bons fruits sera coupé et jeté au feu. Vous les reconnaîtrez donc à leurs fruits. » (Mathieu, VII, 15-20)
Jésus prévient les futurs chrétiens, que de faux prophètes viendront sous l’apparence de brebis alors qu’ils seront des « loups ravissants », c’est-à-dire des loups ravisseurs. C’est sans doute un renvoi à la prophétie d’Ezéchiel. C’est sans doute aussi, a elle que renvoi le premier logo de la société fabienne. L’expression « loups ravissants » est assez explicite sur ce point. Par la propagande, on vole l’âme des peuples.
« C’est pourquoi je vous atteste aujourd’hui que je suis pur du sang de tous ; car je vous ai annoncé tout le dessein de Dieu, sans vous en rien cacher. Prenez donc garde à vous-mêmes et à tout le troupeau sur lequel le Saint-Esprit vous a établis évêques, pour paître l’Eglise du Seigneur, qu’il s’est acquise par son propre sang. Moi, je sais en effet qu’après mon départ, il s’introduira parmi vous des loups cruels qui n’épargneront pas le troupeau. Et même il s’élèvera du milieu de vous des hommes qui enseigneront des doctrines perverses pour entraîner les disciples après eux. Veillez donc, vous souvenant que, durant trois années, je n’ai cessé nuit et jour d’exhorter avec larmes chacun de vous. » (Actes, XX, 26-31)
Après la mort du Christ, il y aura des loups cruels qui tenteront de s’introduire parmi les évêques pour dévorer le troupeau des fidèles.
Bref, la société fabienne représente un des loups ravissants et cruels pour les chrétiens. Son objectif étant de voler le peuple. Une des techniques préférées du diable est justement celle du pied-dans-la-porte. Elle met en œuvre plusieurs mécanismes psychologiques fondamentaux.
On retrouve les étapes progressives pour amener un changement d’attitude dans la méthode fabienne. D’autant que le pied-dans-la-porte peut devenir le double-pied-dans-la porte, voir le triple,pied-dans-la-porte, ajoutant une deuxième ou une troisième étape préalable avant d’obtenir l’acte coûteux socialement souhaité.
En matière politique, les socialistes français sont les spécialistes de la méthode fabienne. Prenons l’exemple du mariage homosexuel (dit « mariage pour tous »).
En 1998, le gouvernement socialiste de Lionel Jospin proposa un substitut au mariage pour les couples homosexuels avec le PACS. Après un intense débat parlementaire et médiatique, les deux camps avec des arguments antagonistes se sont opposés. L’opposition parlementaire, sans doute bien informée de la méthode fabienne et du pied-dans-la-porte, expliquais que le PACS n’était qu’une étape vers le mariage homosexuel. La main sur le cœur, Lionel Jospin et sa ministre de la Justice, Elisabeth Guigou juraient qu’il n’y aurait jamais de mariage entre personne du même sexe. Ce fut la première étape, le premier pied-dans-la-porte.
En 2013, les socialistes de nouveau au pouvoir avec François Hollande vont proposer le mariage pour les homosexuels. Pourtant, quatorze ans, plus tôt, ils avaient promis qu’il n’y en aurait pas. Christiane Taubira, ministre de la Justice jura de nouveau que le mariage des homosexuels ne sera pas une étape vers la PMA (procréation médicalement assisté) et pire la GPA (grossesse pour autrui). C’était bien évidemment le double pied-dans-la-porte, la deuxième étape du processus.
Depuis 2019, le président socialiste Emmanuel Macron, lui aussi socialiste, qui fut le conseiller économique puis le ministre des Finances de François Hollande proposa la PMA à l’intérieur d’une loi plus large sur la bioéthique. La loi ne suscita plus aucun débat. Les deux précédentes étapes ayant préparé les esprits à une loi beaucoup plus grave. En effet, quoi de plus grave que de donner naissance à des enfants à l’intérieur d’une éprouvette pour deux femmes. C’est la disparition programmée de l’homme et donc du père. C’est le cauchemar du « meilleur des mondes » d’Aldous Huxley.
Que de tempête et d’effort pour si peu de monde. Le nombre de PACS ou de mariages entre personne du même sexe ne concerne qu’une minuscule minorité bourgeoise. Ce genre de lubie n’atteint que très faiblement le bas peuple. Il suffit de regarder les chiffres pour s’apercevoir de la supercherie.
B La théorie de l’engagement.
Le pied-dans-la-porte se déroulant en deux étapes, la première démarche pousse le sujet à réaliser la deuxième démarche plus intrusive, afin de garder une cohérence dans son action. Accepter de faire la première requête interdit de refuser la deuxième sans se faire passer pour une mauvaise personne qui ne tient pas parole. Il ne pourra donc pas refuser la deuxième requête même si celle-ci est plus coûteuse socialement.
C’est le mécanisme qui fut mis en œuvre dans la crise sanitaire du corona-virus pour imposer la dictature sanitaire, que ce soit pour le confinement ou le port du masque. Le gouvernement y alla progressivement et par étapes. Il savait qu’il portait atteinte gravement à la liberté des gens. Imposer directement un confinement ou le port du masque aurait été une mesure brutale qui aurait été voué à l’échec.
Dans un premier temps, le pouvoir politique va interdire les rassemblements en trois étapes : le 5 mars 2020, cela concerne les rassemblements de plus de 5 000 personnes en milieu clos ; le 10 mars 2020, on interdit les rassemblements de plus de 1 000 personnes en milieu ouvert et clos et le 14 mars 2020, le chiffre est porté a 100 personnes. On va jouer sur deux facteurs. Le nombre de personnes concernées, en réduisant la quantité, passant de 5 000 à 100 en quatre jours. On va également jouer sur les lieux concernés, d’abord interdire les rassemblements en intérieur avant de l’étendre à l’extérieur. Si le pouvoir avait directement interdit les rassemblements de 100 personnes à l’intérieur comme à l’extérieur, les gens auraient refusé. C’est le premier pied-dans-la-porte, elle-même subdivisé en trois sous-étapes, en raison du caractère hautement liberticide des mesures.
Dans un deuxième temps, le gouvernement français va confiner la population française en utilisant plusieurs sous-étapes. Le 15 mars 2020, c’est la fermeture des magasins, le 16 mars 2020, c’est la fermeture des établissements scolaires et le 17 mars 2020, l’ensemble de la population est assigné à résidence pour deux mois (prolongé de quinze jours en quinze jours).
Comme les gens ont accepté les premières privations de liberté en écoutant les arguments du gouvernement concernant la santé et la pandémie qui tuerait de nombreuses personnes. Une méthode jouant sur la peur et la solidarité entre les citoyens. Ayant accepté de petites interdictions, il ne pouvait pas refuser les intrusions fortement contraignantes qui suivront. Il désire garder sa cohérence intérieure et montrer qu’il se soucis de la santé des autres. C’est le principal moteur de l’obéissance actuelle de la population. Le pouvoir connaît ce mécanisme et l’utilise pleinement.
C La théorie du contraste.
Une autre théorie très intéressante démontre que le pied-dans-la-porte fonctionne par le contraste entre l’acte initial et l’acte final. Par exemple, si l’on met sa main dans de l’eau froide après l’avoir trempé dans de l’eau chaude, on trouvera l’eau plus froide que si on la trempait directement dans l’eau froide. De même, si l’on regarde un film avec plein de très belle femmes, nous auront tendances a juger celle que l’on rencontrera dans la rue forcément moins attirante. C’est un mécanisme bien connu des psychologues qui met en jeu les contrastes entre ce qu’on a fait précédemment et l’action actuelle.
Ainsi, dans le pied-dans-la-porte, le contraste va également jouer pleinement. La première requête, peut conteuse, conduira à percevoir la deuxième moins coûteuse que ce qu’elle est réellement. Cela favorisera son acceptation.
Nous avons exploré ensemble les abysses et les sommets des techniques de manipulation mentale, un voyage qui, nous l’espérons, vous a offert des clés de compréhension essentielles sur les forces invisibles qui modèlent notre perception du monde. Mais l’aventure ne s’arrête pas là, et votre voix compte dans cette exploration continue de la conscience humaine.
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