Technique de manipulation mentale : la fausse accusation de folie (3a).
Découvrez l’exploitation de la fausse accusation de folie comme outil de manipulation mentale, une technique utilisée tant par les régimes démocratiques que totalitaires. Cet article profond plonge dans l’histoire et l’utilisation politique de la maladie mentale pour réduire au silence les voix dissidentes, en s’appuyant sur des perspectives historiques, religieuses, et psychologiques. Une exploration captivante qui vous fera réfléchir sur la fine ligne entre la santé mentale et la manipulation politique.
Nous voilà au troisième chapitre sur les techniques de manipulation mentale. Je voulais aborder la question de la fausse accusation de folie. C’est l’une des technique les plus importante et les plus utilisé, tant par les pouvoirs dit démocratique que par les régimes autoritaires. L’URSS comme l’Allemagne nazie internaient d’office les opposants dans des asiles psychiatriques. Je n’aborderais pas le sujet, déjà mainte fois étudiée ailleurs, pour me consacrer au troisième régime totalitaire, le nôtre.
J’invoque à l’appui de mon explication, le Christ lui-même. Voici ce qu’il disait dans le sermon de la montagne :
« Vous avez appris qu’il a été dit aux anciens : « Tu ne tueras point, et celui qui tuera mérite d’être puni par le tribunal. » Et moi, je vous dis : Quiconque se met en colère contre son frère mérite d’être puni par le tribunal ; et celui qui dira à son frère : Raca, mérite d’être puni par le Conseil ; et celui qui lui dira : Fou, mérite d’être jeté dans la géhenne du feu. Si donc, lorsque tu présentes ton offrande à l’autel, tu te souviens que ton frère a quelque chose contre toi, laisse là ton offrande devant l’autel, et va d’abord te réconcilier avec ton frère ; puis viens présenter ton offrande. » (Mathieu, V : 21-24).
Ce passage que je connais depuis plusieurs années, ma donnée, l’idée d’écrire l’article précédent (sur la violence) et celui-ci, sur la folie. Si Jésus lui-même demande de ne pas être en colère contre son frère et de ne pas accuser son frère de folie, c’est que ces deux choses sont des thématiques importantes de la manipulation mentale. Un lien indéniable existe entre les deux. Violence et folie sont liées comme les deux jambes au corps humain. La géhenne du feu, c’est l’enfer. Celui qui se met en colère est toujours accusé de folie et la folie a toujours été considéré comme une malédiction de Dieu voir une possession diabolique comme nous le montre un passage du deutéronome et le Psaume XIV.
« Mais si tu n’obéis pas à la voix de Yahvé, ton Dieu, pour observer et mettre en pratique tous ses commandements et toutes ses lois que je te prescris aujourd’hui, voici toutes les malédictions qui viendront sur toi et t’atteindront :
(…)
Yahvé enverra contre toi la malédiction, le trouble et la menace, dans tout ce que tu entreprendras de faire, jusqu’à ce que tu sois détruit et jusqu’à ce que tu périsses bientôt, à cause de la perversité de tes actions, par lesquelles tu m’auras abandonné.
(…)
Yahvé te frappera de délire, d’aveuglement et d’égarement d’esprit. » (Deutéronome, XXVIII : 15; 20 ; 28).
Le Psaume XIV parle de la folie comme de la négation de Dieu.
« Au maître de chant. De David.
L’insensé dit dans son cœur : » Il n’y a point de Dieu !… «
Ils sont corrompus, ils commettent des actions abominables ;
il n’en est aucun qui fasse le bien.«(Psaume XIV : 1-2)
La folie sort de l’homme et le souille.
« Ayant rappelé le peuple, Jésus leur dit : » Ecoutez-moi tous, et comprenez. Rien de ce qui est hors de l’homme et qui entre dans l’homme ne peut le souiller ; mais ce qui sort de l’homme, voilà ce qui souille l’homme. Que celui qui a des oreilles entende bien. »
Lorsqu’il fut entré dans une maison, loin de la foule, ses disciples l’interrogèrent sur cette parabole. Il leur dit : « Vous aussi, avez-vous si peu d’intelligence ? Ne comprenez-vous pas que tout ce qui du dehors entre dans l’homme ne peut le souiller, parce que cela n’entre pas dans son cœur, mais va au ventre, et est rejeté au lieu secret, ce qui purifie tous les aliments ? Mais ajouta-t-il, ce qui sort de l’homme, voilà ce qui souille l’homme. Car c’est du dedans, du cœur des hommes, que sortent les pensées mauvaises, les adultères, les fornications, les homicides, les vols, l’avarice, les méchancetés, la fraude, le libertinage, l’œil malin, la calomnie, l’orgueil, la folie. Toutes ces choses mauvaises sortent du dedans et souillent l’homme. » (Mars, VII : 14-23)
On le voit, il y a une double injonction paradoxale en apparence. Si le Christ interdit d’accuser faussement ses frères d’être fou (comme technique de manipulation mentale), il ne nie pas pour autant l’existence de la folie dans la société. La folie est perçue comme l’œuvre du diable. Nous verrons que les ennemis de l’Eglise utiliseront contre les catholiques l’accusation de folie, l’invoquant même contre Jésus, dans une sorte d’inversion accusatoire.
Il ne s’agit donc pas pour moi de nier l’existence de la maladie mentale, mais de parler de l’utilisation politique de ces maladies afin de faire taire des opposants dangereux.
Le premier auteur à établir une classification des maladies mentales ainsi qu’une ébauche d’explication fut Hippocrate (460-375). Il est mondialement célèbre pour son serment, mais pas seulement. Pour établir sa classification, il va reprendre une ancienne théorie d’Empédocle, sur les humeurs, selon laquelle il y aurait quatre humeurs auxquelles correspondraient quatre propriétés fondamentales.
- le sang : le chaud.
- le phlegme : l’humide.
- la bile : le sec.
- l’atrabile : le froid.
Chaque humeur correspondrait à un type de personnalité :
- le sang : tempérament sanguine.
- la bile : tempérament bilieux.
- l’atrabile : tempérament mélancolique.
- le phlegme : tempérament lymphatique.
La maladie mentale serait le résultat d’un déséquilibre entre les quatre humeurs. Il propose cinq types de maladies mentales :
- la phrénitis.
- la manie.
- la mélancolie.
- l’épilepsie.
- l’hystérie.
La théorie d’Hippocrate connaîtra un succès considérable à travers les siècles jusqu’à notre époque. Certaine maladie dont il avait proposé le nom existe encore.
Réalisons un immense bond dans le temps, car il n’est pas question d’exposer l’histoire de la folie à travers les siècles (un sujet qui me passionne depuis des années, par ailleurs). L’article sera déjà d’une taille exceptionnelle, en exposant simplement la théorie actuelle des maladies mentales et de son utilisation politique. Mais la thématique est d’une grande importance. Je suis toutefois contraint de couper l’article en deux sous-partie 3a et 3b.
Un auteur français va reprendre l’idée majeure d’Hippocrate en expliquant que chaque personnalité est naturellement stable, mais peut sombrer dans la pathologie en cas de déséquilibre. C’est la théorie structurale de la personnalité d’inspiration freudienne de Jean Bergeret. Mort en 2016, il publia « La personnalité normale et pathologique » en 1974. Pour ceux qui seraient intéressés par la théorie de Bergeret que je vais exposer partiellement dans cet article, je vous déconseille fortement de lire ce livre en raison de son caractère technique accessible uniquement à des gens ayant déjà de solides notions en psychologie (au moins deux voir trois années d’études). Je préfère prévenir pour ne pas être inondé de messages d’insulte.
Jean Bergeret est également l’auteur d’un « abrégé de psychologie pathologique » accessible a un public plus large. Il y expose les grands principes de sa théorie.
Bergeret reprend la théorie freudienne des stades du développement chez l’enfant.
Il distingue trois stades : le stade oral, le stade anal et le stade phalique.
A six ans, l’enfant va s’arrêter à un stade de développement. C’est ce stade qui va déterminer son fonctionnement psychique et donc une personnalité.
La structure de la personnalité est stable à l’intérieur de l’individu. C’est une « Modalités de comportement profondément enracinées et durables consistant en des réactions inflexibles à des situations personnelles et sociales de nature très variée.«
La personnalité ne devient pathologique que lorsqu’elle se rigidifie, entraînant des réponses inadaptées, source d’une souffrance ressentie par le sujet ou d’une altération significative du fonctionnement social.
Il existe plusieurs grandes catégories de personnalité et de sous-catégories avec des caractéristiques communes. On détermine la personnalité selon un répertoire de traits de personnalité plus ou moins accusés. Un individu peut ainsi être plus ou moins impulsif, introverti, dépendant, etc. Il peut également avoir quelques traits d’une personnalité et des traits d’une autre. Il faut alors chercher les traits dominants et les traits secondaires. Par exemple, on peut avoir trois traits de la personnalité hystérique et deux traits de la personnalité obsessionnelle.
Le passage de la personnalité normal à la personnalité pathologique va se faire par ce que les psychologues appellent un « mécanisme de défense ». Le mécanisme de défense est un processus psychique inconscient. Le plus important mécanisme de défense est le refoulement dont il convient de dire quelques mots.
Le refoulement est une opération par laquelle le sujet cherche à rejeter dans l’inconscient des souvenirs personnels conflictuels qui vont rester actifs tout en demeurant inconscient. Le refoulement est toujours sélectif, intentionnel et non définitif.
Il y a refoulement, car le Surmoi va interdire à un souvenir personnel de rester dans la conscience. Le Surmoi se compose des règles parentale et de la société. Le Surmoi va provoquer une tension au sein du psychisme. La seule solution pour mettre fin a la douleur psychique du a ce conflit entre le Surmoi et le souvenir va être le refoulement du souvenir dans l’Inconscient.
Toutefois, des éléments vont tenter de revenir dans la conscience. C’est le célèbre retour du refoulé.
Imaginons une boite de nuit (pour celles qui auront survécu aux confinements). Un vigile a l’entrée filtre les gens qui peuvent aller danser et accessoirement draguer les jeunes filles et ceux qui n’ont pas le droit. Le vigile, c’est le Surmoi, la boite de nuit, la conscience et l’extérieur, l’inconscient. Et puis soudain un élément déjà entrée à l’intérieur sème le trouble. Il drague trop lourdement une féministe. Le vigile avec ses gros bras musclé vient le mettre dehors.
Voilà le refoulement.
Mais monsieur lourdingue veut revenir à l’intérieur. C’est le retour du refoulé. Il va utiliser plusieurs stratagèmes pour entrer de nouveau incognito dans la boite. Il va utiliser plusieurs techniques dont voici une liste non-exhaustive.
Les actes manqués : ce sont des ratés dans l’action ou dans le discours. Ils ont pour fonction de révéler ce que la personne voudrait cacher. C’est le résultat d’un conflit entre deux intentions : une intention manifeste et l’autre qui est une volonté refoulée. Parmi les actes manqués, nous avons les lapsus. Le lapsus linguae, c‘est lorsqu’on dit un mot à la place d’un autre. Le lapsus calami, c‘est lorsqu’on va écrire un mot à la place d’un autre ou alors on lit un mot à la place d’un autre.
Au début du mandat d’Emmanuel Macron, j’ai été frappé par un lapsus qui annonçait la dérive dictatoriale de son régime. C’est un élément qui n’est jamais soulevé par personne, à mon grand étonnement. Emmanuel peut même être appelé le roi du lapsus.
Le 19 septembre 2017, il déclarait devant des Français expatriés à New York, qu’il souhaitait « sortir de l’Etat de droit… de l’état d’urgence pardonnez-moi… Je constate, pour ma plus grande inquiétude, que ça n’a suscitée aucune réaction d’indignation dans cette salle. Je ne sais donc pas comment le prendre. J’ignore si c’est de la torpeur ou de l’acquiescement, je choisis le premier !« .
Le mot refoulé « Etat de droit » est venu se glisser à la place « d’état d’urgence« . Ce qui signifie que dès 2017 Macron avait décidé de mettre fin à l’état de droit. Il y pensait déjà, mais ne pouvait pas le dire officiellement. Sa pensée est venue interférer avec le discours qu’il prononçait. Trois ans plus tard, il passa à l’acte.
Comme quoi certaines choses remonte a très loin. Un lapsus n’est jamais anodin. Il devrait toujours être pris au sérieux.
Les oublies : le lieu, la personne ou l’événement que l’on oublie à un lien avec quelques choses de pénible pour la personne.
Les faux souvenirs : on se souvient d’un autre nom qui n’est pas le bon. C’est un phénomène de déplacement. Le nom que l’on recherche doit avoir un lien avec le nom oublié.
Les souvenirs écran : on va très bien ce souvenir de quelques choses qui n’a aucune importance et cela cache quelques choses de très important, le souvenir important a été refoulé.
Les actes symptomatiques : on est maladroit ou on fait une méprise. Par exemple, on casse un vase par inadvertance. Ce vase a été offert par quelqu’un que l’on déteste.
Je parle du refoulement dans cette introduction aux pathologies mentales, car il joue un rôle majeur dans la distinction entre psychose et névrose. Le refoulement est typique de la névrose et en particulier de la névrose hystérique. L’absence du refoulement dans les mécanismes de défenses est caractéristique des psychoses. L’échec du refoulement va correspondre au développement d’un symptôme et correspond à l’impossibilité d’éviter l’angoisse. Les types de personnalités que nous verrons ensuite comportent un certain nombre de symptômes correspondant à un échec du refoulement.
Retenez bien ce point important : s’il y a névrose, il y a refoulement. S’il y a psychose, il y a absence de refoulement. La psychose va utiliser d’autres mécanismes de défenses archaïques dont je vous reparlerais.
Cette présentation terminée, je vous propose de commencer l’étude de la classification des personnalités pathologiques (I) avant d’aborder la contestation de cette classification (II).
I. La classification des personnalités pathologiques.
Il n’existe pas de consensus définitif sur le regroupement par catégories des différentes personnalités pathologiques. Classiquement, on distinguait les personnalités psychotiques, des personnalités névrotiques. Les personnalités borderlines se situant à part.
Ce découpage a été en partie repris par la classification américaine des troubles mentaux. Il est présent dans le DSM III de 1980 et reprit dans le DSM IV en 1994.
Le DSM IV distingue :
- Le groupe A, qui correspond aux personnalités « psychotiques ». Il inclut les personnalités paranoïaque, schizoïde et schizotypique.
- Le groupe B, qui inclut les personnalités antisociale, borderline, histrionique et narcissique.
- Le groupe C, correspondant aux personnalités « névrotiques ». Il inclut les personnalités évitante, dépendante et obsessionnelle compulsive.
Cette classification en trois groupes a été abandonnée dans le DSM V de 2013. Elle est maintenue en annexe pour les praticiens qui souhaiteraient encore s’y référer. Donc je vais m’y référer d’autant que dès mes études en psychologie, j’avais perçu le caractère hautement politique de cette classification en trois types de personnalité pathologique. Un efficace outil de répression contre les opposants au pouvoir.
A. Les personnalités psychotiques.
Pour Bergeret, les personnalités psychotiques ont arrêté leur évolution psychologique au stade oral. Ils sont encore dans un rapport fusionnel et indifférencié avec la mère. Ils ne se sont pas séparés du premier objet d’amour. Pour cette raison, ils ne font pas de différence entre leur monde intérieur et la réalité.
Dans les psychoses, il y a rupture entre la réalité extérieure et son monde intérieur. La réalité extérieure est déniée et remplacée par une « néo-réalité » (son monde intérieur). Il y a donc deux réalités concurrentes, le monde réel et une néo-réalité.
Cela ne vous rappelle rien ?
Depuis plusieurs années, le discours politico-médiatique explique à longueur de journée que les gilets jaunes, les anti-vaccins comme les anti-dictatures sanitaires sont des complotistes. Il faut bien comprendre les implications psychiatriques sous-jacentes derrière le mot « complotiste ». Le « complotiste » imaginerait une « néo-réalité » remplie de complot, alors que dans le « monde réel », c’est bien connu, il n’y a jamais de complot. Personne ne se réunit en secret pour organiser une prise de pouvoir, un coup d’Etat ou un meurtre. Jules César, Henri IV, JFK, le retour du général de Gaule, l’élection d’Emmanuel Macron, la dictature sanitaire… Circuler il n’y a rien à voir, rien à dire, ceux qui en parle sont des complotistes.
A l’inverse, je ne pense pas que ceux qui accuse les autres de complotiste en niant la réalité souterraine de la politique soit des psychotiques. Pour en avoir fréquenté certains lorsque j’étais fonctionnaire en Préfecture, ils savent très bien qu’il y a des complots. Ils y participent eux-mêmes. L’accusation de complotiste est portée contre l’ennemi pour le faire taire et le discréditer par une accusation de type psychiatrique infamante.
Le psychotique, va utiliser principalement deux types de mécanismes de défenses, les hallucinations et les scotomisations. Le psychotique n’est pas capable de critiquer ses propres perceptions.
Les hallucinations concernent la perception de choses que les autres ne perçoivent pas.
Les scotomisations sont des choses qui disparaissent alors que les autres les voient toujours.
Les psychotiques n’ont pas conscience de leur maladie mentale, ce qui est pratique pour interdire a une personne de se défendre. Ayant un problème entre son monde intérieur et la réalité, il se perçoit comme normal. Il n’est donc pas en mesure de comprendre sa propre folie. Comme c’est pratique. J’adore lorsque la psychiatrie organise sa propre défense en discréditant d’avance celui qu’elle va accuser. Du grand art.
Une redoutable mécanique. Il faut dire aussi, ce qui explique beaucoup de chose, que les psychiatres et les psychologues sont recrutés quasi-exclusivement parmi la franc-maçonnerie. Une chasse gardée de la loge. Les accusations de psychose portent toujours contre ceux qui s’opposent à la franc-maçonnerie.
Le DSM IV dans le groupe A, celui des psychotiques, comprenait trois types de personnalité : la personnalité paranoïaque, la personnalité schizoïde et la personnalité schizotypique. Bergeret, lui, en distingue deux : la schizophrénique (1) et la paranoïaque (2).
1. La personnalité schizophrénique.
La schizophrénie est une maladie mentale récente. Elle fut inventée au XIXe siècle. Elle fut initialement appelée « démence précoce » par Arnold Pick, en 1891, puis par Emil Kraepelin en 1893. Elle prendra le nom de schizophrénie en 1911 avec Eugen Bleuler.
La schizophrénie serait une maladie propre à l’Homme, qui affecterait les fonctions supérieures du cerveau et qui serait caractérisée par la présence d’une dissociation mentale et d’affects émoussés ou inappropriés, d’hallucinations et de délire. Ces symptômes se traduisent par un comportement bizarre ou inadapté.
Lors de mes études de psychologie, je me rappelle que plusieurs TD et TP de psychologie clinique furent consacrés à la schizophrénie. Le professeur, un psychiatre, nous fit aborder le cas de sainte-Jeanne d’Arc comme exemple typique de schizophrénie. Cela souleva une discussion enflammée parmi les étudiants. Ce sera mon fil rouge pour expliquer la schizophrénie.
La personnalité schizophrénique disposerait de quatre traits de caractères selon Bergeret, l’ambivalence (a), la bizarrerie (b), l’hermétisme (c) et le détachement (d).
a. L’ambivalence.
L’ambivalence est la tendance à considérer, en même temps, une chose sous son aspect négatif et positif. C’est une constante dans la schizophrénie, même si cet aspect est parfois discret. Le psychiatre détecte les indices de l’ambivalence à trois niveaux : au niveau intellectuel, au niveau affectif et au niveau comportemental.
Au niveau intellectuel, on observe des contradictions dans le jugement.
Au niveau de l’affectivité, il y a une juxtaposition de l’amour et de la haine pour la même personne ou objet.
Au niveau du comportement, les décisions sont difficiles à prendre, les gestes sont indécis.
Ce trait de caractère me fait hurler de rire. Dès que vous êtes hésitant sur un sujet devant un psychologue, celui-ci va cocher la petite case « ambivalence » sur sa fiche « Schizophrénie ». Qui n’a jamais hésité une fois dans sa vie surtout dans le cadre d’une passion amoureuse. De même, il n’est pas interdit de tenir compte, du pour et du contre, des avantages et des inconvénients, même simultanément. C’est même plutôt le signe d’une personne équilibré et cohérente.
Dans le cadre de Jeanne d’Arc, ce trait de caractère ne tient pas une seconde la route, puisque lors de son procès, la sainte répondit à toutes les questions de manière cohérente et adaptée aux questions des juges sans aucune contradiction.
b. La bizarrerie.
La pensée des schizophrènes, leurs émotions, leurs comportements, revêtent un caractère insolite, étrange, fantasque, déconcertant, par rapport au système de référence et de valeurs communément admis. C’est toujours et encore cette contradiction entre la réalité du monde et la néo-réalité du psychotique. Il faut s’arrêter sur un autre aspect important. Le schizophrène va être perçu comme étrange, par son entourage, car sa néo-réalité n’est pas conforme à la pensée des autres. Chaque société va créer un certain nombre de normes sociales, pour permettre une vie en commun. Tous les gens qui vont s’éloigner de cette norme commune vont être perçus comme déviant.
Chaque époque a généré un certain nombre de marginaux qui vivaient en marge de la société. De là, à qualifier ces personnes de fous, il y a une étonnante latitude qui ouvre la porte à tous les abus. C’est la porte ouverte au totalitarisme. Dans notre régime politique actuel, cette porte a été largement défoncée au bélier. Une simple déviance de la pensée médiatique (considérée par l’élite comme « LA » norme de référence) vaut a celui qui la commise une qualification psychiatrique et une mise au banc de la société. Le récalcitrant est qualifié de bizarre.
Concernant Jeanne la pucelle, c’est le trait de caractère le moins convaincant des schizophrènes. Certes, elle recevait des messages de Dieu par l’intermédiaire de certaines saintes. Elle se disait messagère de Dieu avec pour mission d’emmener le dauphin se faire sacrer roi à Reims. Si un tel personnage venait de nos jours, il serait perçu comme fou par certaines personnes de l’élite déchristianisé. Mais dans la France du XVe siècle, baigné par l’imaginaire catholique, Jeanne était perçue comme normale par l’ensemble de la société. Elle fut crue sur parole, car de nombreuses prophéties annonçaient son avènement. Les portes des villes s’ouvraient devant elle, sans combattre, sous le regard fasciné du peuple et de la fine chevalerie. Personne n’aurait osé dire qu’elle était bizarre ou étrange. Le surnaturel catholique était partout la norme. Elle s’intégrait dans cette norme sociale.
c. L’hermétisme.
L’hermétisme est le corollaire du symptôme précédent. Non seulement le schizophrène est perçut comme bizarre par les autres, mais les autres ne comprennent pas ce qu’il dit lorsqu’il tente de communiquer son savoir. C’est l’hermétisme.
Chez Sainte-Jeanne d’Arc, point d’hermétisme. Tout le monde comprenait ce qu’elle disait. Elle parlait la même langue que celle du peuple. Les référents culturels étaient identiques. L’hermétisme a son sujet ne concerne que les élites maçonniques incapables de comprendre la dimension religieuse et son caractère surnaturel. Comme pour le précédent trait de caractère, il s’agit d’un vulgaire anachronisme.
d. Le détachement.
Il ne s’agit pas du détachement du malade par rapport à ses propres expériences, mais de son détachement de la réalité. Il y a une carence dans le contact, une tendance au repli, cachant une activité intérieure très intense. Il y a une froideur affective et relationnelle. Je tenais à rassurer mes lecteurs qui se reconnaîtraient dans ce trait de caractère. Etre renfermé et timide ne signifie absolument pas qu’une personne soit schizophrène.
Heureusement.
Mon maître à penser en matière psychologique, Carl Gustav Jung va reprendre l’ancienne typologie d’Hippocrate (cité plus haut) pour distinguer deux manières d’orienter son énergie et quatre fonctions psychologiques qui donneront huit types de personnalités. Je reparlerais dans le détail du sujet à la fin de l’article.
Arrêtons-nous sur les deux manières d’orienter son énergie mentale. Nous avons l’extraversion qui oriente l’énergie vers le monde extérieur, vers les autres. Nous avons également l’introversion, qui canalise l’énergie psychique vers la vie intérieure. L’introvertie a besoin se sentir seule pour nourrir son intense vie intérieure. Le détachement que Bergeret et la psychiatrie américaine du DSM attribuent à la schizophrénie, c’est de l’introversion.
Jeanne ne fut jamais détachée du monde, bien au contraire, elle s’est ouverte vers l’extérieur pour sauver la France et son Roi.
De son supposé schizophrénie, il ne reste que les prétendues hallucinations. C’est bien maigre pour salir la mémoire de la sainte qui sauva le royaume de France et indiqua le chemin à suivre pour les générations futures. D’autant que selon la littérature scientifique, les hallucinations des schizophrènes ne sont presque jamais visuelles. Elle ne concernerait que des hallucinations sonores hostiles. La sainte eut surtout des visions et celles-ci ne lui furent jamais hostiles. Voilà un mythe qui s’écroule en analysant simplement les faits.
2. La personnalité paranoïaque.
Le terme de paranoïa est intégré dans le vocabulaire médical en 1818 par Heinroth et reprit dans son sens moderne en 1899 avec Kraepelin. Comme pour la schizophrénie, j’ai de sérieux doutes sur sa réalité scientifique. C’est une véritable arme de guerre pour faire taire les opposants politiques.
Les psychiatres et les psychologues, et en particulier Charles Binet-Sanglé (un sacré cas… Binet), n’ont pas hésité à dire que le Christ était atteint d’une personnalité paranoïaque.
« En résumé, la nature des hallucinations de Jésus, telles qu’elles sont décrites dans les Évangiles orthodoxes, nous permet de conclure que le fondateur de la religion chrétienne était atteint de paranoïa religieuse. » (Charles Binet-Sanglé, La folie de Jésus, t. 1–4, Paris, A. Maloine, 1908–1915).
Cette thèse a été reprise par le psychiatre de confession juive (cela va de soi, nous sommes dans une guerre religieuse contre le catholicisme) William Hirsh. La christianophobie est le seul racisme autorisé par la loi. Pire, il est même encouragé médiatiquement. La fausse accusation d’antisémitisme est une arme de guerre contre la France catholique et royaliste.
Que dire de l’étrange article de wikipédia « santé mentale de Jésus« .
Santé mentale de Jésus — Wikipédia (wikipedia.org)
Curieusement, il n’y a pas d’article « Santé mentale du franc-maçon« . Je cherche en vain sur le même site l’article « santé mentale de Mahomet » ou « santé mentale du Judaïsme« .
Etrange de toujours s’attaquer à la même religion, alors qu’on jette l’anathème « antisémite » ou « islamophobe » lorsqu’on touche au judaïsme ou à l’islam. Je ne parle pas de la franc-maçonnerie, à laquelle on répond de manière sempiternelle que les francs-maçons ne disposent d’aucun pouvoir. Comment reconnaître un franc-maçon qui se cache, il vous explique (sans rigoler) que la franc-maçonnerie n’est plus aussi puissante que sous la IIIe République. Voir par exemple le discours de deux crétins de la « dissidence », Pierre-Yves Rougeyron ou Sylvain Baron. Ayant été fonctionnaire de catégorie A (ancien élève de l’IRA de Lille, promo Aimé Césaire), en préfecture et à l’éducation nationale, je peux vous certifier que les francs-maçons (dans les hautes sphères du pouvoir) sont tous adhérents d’une loge. Pour nier cette évidence, il faut, soit être un imbécile, soit en faire partie.
Ni le judaïsme, ni l’islam ne sont des religions dont ils faut s’interroger sur la santé mentale. Il est logique que wikipédia ne rédige pas d’article sur le sujet. Il devrait en être de même du christianisme. Une religion ancestrale permet une structuration de la pensée et de la vie mentale qui devrait être incompatible avec un trouble mentale, sauf exception très rare. Ce qui n’est pas le cas de la franc-maçonnerie.
A la lecture de ce qui va suivre, on peut même se demander si la paranoïa n’a pas été inventée pour lutter contre le Christ.
La personnalité paranoïaque disposerait de cinq traits de caractères selon Bergeret, la surestimation de soi-même, la surévaluation de ses capacités (a), la psychorigidité (b), l’attitude mentale de méfiance, la suspicion (c), la fausseté du jugement (d) et l’inadaptation sociale (e).
a. La surestimation de soi-même et la surévaluation de ses capacités.
Ce trait est à l’origine des manifestations cliniques telles que les attitudes de mépris, l’intolérance vis-à-vis des opinions d’autrui, les attitudes orgueilleuses et vaniteuses. Voilà, c’est dit, si vous avez confiance en vous et en vos qualités, vous êtes un parano.
Il y a donc beaucoup de paranoïaques sur terre.
On me rétorquera que ce n’est pas la confiance en soi qui est le trait de caractère typique d’un parano, mais l’excès de confiance. Certes, mais si vous êtes supérieurement intelligent (cela arrive parfois) et que vous en ayez pleinement conscience (cela arrive aussi) vous serrez perçut par les autres comme un immonde paranoïaque. Cela est totalement subjectif et a pour conséquence de donner une prime à la médiocrité sur l’intelligence. De même, si un imbécile se considère comme plus intelligent qu’il ne l’ait réellement, cela ne signifie pas pour autant qu’il est fou. Chacun a le droit d’avoir confiance en lui, même avec excès.
Jésus avait excessivement confiance en lui, car il se considérait comme le fils de Dieu. Pire, il revendiquait le titre de messie annoncé par les prophètes de l’Ancien testament. Pour ces gens-là Dieu n’existe pas, il ne peut pas avoir de fils. Quant à être le messie, c’est de la pure mégalomanie. Ici la psychiatrie, prétendument scientifique, pénètre dans le domaine religieux pour faire la guerre à la seule religion catholique.
b. La psychorigidité.
La psychorigidité des paranoïaques fait d’eux qu’ils sont convaincus d’avoir raison envers et contre tous. Ils se manifestent par un monolithisme de la pensée, des décisions et un entêtement caractéristique.
Même remarque que pour le trait de caractère précédent. Avoir raison et être persuadé de détenir la vérité ne fait pas de vous un immonde parano.
Heureusement.
Le Christ qui dit être le fils de Dieu est venu parmi les hommes pour apporter la vérité aux hommes. Il va alors s’opposer à une autre vérité, celle du judaïsme pharisien. Un terrible combat va opposer Jésus aux pharisiens dont les quatre évangiles et les actes des apôtres sont les précieux témoins.
Citons par exemple, la célèbre scène des marchands du temple. Une scène tellement emblématique de la relation entre le Christ et ses ennemis.
« Ils arrivèrent à Jérusalem. Jésus étant entré dans le temple, se mit à chasser ceux qui vendaient et achetaient dans le temple, et il renversa les tables des changeurs, et les sièges de ceux qui vendaient des colombes, et il ne souffrait pas que personne transportât aucun objet à travers le temple. Et il enseignait, en disant : » N’est-il pas écrit : Ma maison sera appelée une maison de prière pour toutes les nations ? Mais vous, vous en avez fait une caverne de voleurs. » Ce qu’ayant entendu, les Princes des prêtres et les Scribes cherchaient les moyens de le faire périr ; car ils le craignaient, parce que tout le peuple admirait sa doctrine. Le soir étant venu, Jésus sortit de la ville. » (Marc, XI : 15-19).
« Or la Pâque des Juifs était proche, et Jésus monta à Jérusalem. Il trouva dans le temple les marchands de bœufs, de brebis, et de colombes, et les changeurs assis. Et ayant fait un petit fouet avec des cordes, il les chassa tous du temple, avec les brebis et les bœufs ; il jeta par terre l’argent des changeurs, et renversa leurs tables. Et il dit aux vendeurs de colombes : » Enlevez cela d’ici ; ne faites pas de la maison de mon Père une maison de trafic. » Les disciples se ressouvinrent alors qu’il est écrit : » Le zèle de votre maison me dévore. » (Jean, II : 13-17).
Voilà bien un vrai comportement de psychopathe et de parano, selon les critères de la psychiatrie modernes. Quelle audace, oser s’attaquer a des vendeurs d’animaux et à des banquiers à coups de fouet en hurlant « bande de voleurs ». Le Christ détient une vérité qu’il considère comme supérieure a celle des pharisiens qui se sont dévoyé dans le commerce et dans la banque. Pharisiens qui ne sont pas l’ensemble des Juifs, mais plutôt une minuscule secte qui a dévoyé le message des prophètes de l’Ancien testament. La plupart des Juifs du Ier siècle se convertiront au Christianisme. Ceux qui restent aujourd’hui se convertiront lors du retour du Christ parmi les hommes.
c. L’attitude mentale de méfiance et suspicion.
Les sujets paranoïaques ont la conviction d’être en permanence menacée par autrui, d’être exploités ou victimes de mauvaises intentions. Soupçonneux envers leur entourage, véritables tyrans domestiques, ils doutent de la loyauté de leur conjoint et de leurs amis qu’ils soumettent parfois à une surveillance assidue et suspicieuse.
C’est l’inverse du précédent trait de caractère. Dans un cas, si vous êtes trop sûr de vous-mêmes et de détenir la vérité, on coche la case « psychorigidité » sur la fiche parano. En revanche, si vous est persuadé qu’aucune vérité n’existe et que vous doutiez de tout, alors on cochera la case « méfiance et suspicion ». Dans un cas comme dans l’autre, vous êtes un parano. Le piège, redoutable, se ferme sur vous. C’est là que nous voyons l’aspect volontaire d’enfermer un certain nombre de gens dans une classification mentale infamante pour les discréditer.
C’est là aussi que nous devons évoquer brièvement la fausse accusation de complotisme qui est une forme de méfiance et de suspicion. Je vous renvoi a l’un de mes articles sur le sujet.
d. La fausseté du jugement.
Les sujets ont tendance à fonctionner sur la base, d’a priori arbitraires et à recourir à des interprétations erronées. Ce subjectivisme pathologique, allié à la psychorigidité, explique l’autoritarisme, l’intolérance tyrannique et l’absence totale d’autocritique ou de doute.
Non seulement le parano est persuadé de détenir la vérité au détriment des autres, mais le psychiatre explique que cet vérité est en réalité une erreur de jugement. C’est bien connu, la psychiatrie, elle, détient la vérité et une vérité vraie (excusez-moi pour cette expression) contre le christianisme. Nous verrons, à la fin du deuxième article que des expériences ont démontré le contraire. Je pense à la célèbre expérience de Rosenham, mainte fois répliquée depuis et qui démontre l’imposture des maladies mentales modernes, et surtout pour les psychoses. Alors même, que Jésus fonda une religion il y a deux mille ans, qui existent encore. La psychiatrie actuelle, existera-t-elle encore dans vingt ans ?
e. L’inadaptation sociale.
Les sujets au caractère paranoïaque rencontrent des difficultés à établir des relations sociales satisfaisantes étant donné leur attitude, leur comportement revendicatif, leur faible sociabilité, leur incapacité à respecter une discipline collective.
Il faut parler, en conclusion du fameux syndrome du Messie ou de Jérusalem (c’est la même chose). Un syndrome qui ne touche presque pas les catholiques. Sur les 470 personnes hospitalisées à Kfar Shaul entre 1980 et 1993, 66 % étaient de confession juive, 33 % chrétiens (pour la plupart protestants) et les 1 % restants sans religion. Vous remarquerez avec moi, qu’il n’y a pas de syndrome de la Mecque, de Mahomet ou de Moïse.
Le syndrome serait lié à la déception des pèlerins lors de la visite de la terre sainte et surtout de Jérusalem. Certaines personnes rêvent depuis des années de venir sur les lieux saints du christianisme. Or, Jérusalem garderait surtout des traces archéologiques des périodes byzantine, croisé et ottomane. Il ne subsisterait plus aucune trace de la période du Christ. Les lieux auraient été détruits, puis reconstruit, défigurés par le temps, ce qui provoquerait un choc considérable chez certaines personnes.
Les principaux symptômes seraient :
- anxiété et stress.
- désir d’isolement.
- obsession de se purifier le corps.
- confection de toges à partir de draps.
- déclamation de passages de la Bible et chants sacrés
- proclamation de sermons
- hallucinations.
Un épisode des Simpson montre un Homer Simpson atteint du syndrome de Jérusalem. C’est le seizième épisode de la vingt-et-unième saison, « la plus grande histoire jamais ratée« . Homer se perd dans le désert et découvre la foi en ayant eu une vision d’un cornichon qui lui annonce qu’il est le messie pour sauver le monde et unifier les religions. L’avion qui quitte Israël est rempli de faux messie atteint du syndrome.
On imagine bien, Jésus lui-même, atteint du syndrome du Messie. Cette maladie a sans doute été créée pour cela. Ne soyons pas naïf. Pour préparer une riposte lors de son retour sur terre à la fin des temps.
Nous avons exploré ensemble les abysses et les sommets des techniques de manipulation mentale, un voyage qui, nous l’espérons, vous a offert des clés de compréhension essentielles sur les forces invisibles qui modèlent notre perception du monde. Mais l’aventure ne s’arrête pas là, et votre voix compte dans cette exploration continue de la conscience humaine.
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