Site icon Astrologie-mondiale.com

Corona-virus et fête des fous (2).

L’église ne parvenant pas à interdire les saturnales païennes, elles va les récupérer en les christianisant. Elle va l’intégrer dans le calendrier liturgique.

Le carnaval chrétien aura lieu avant le jeûne du carême comme une manière de lâcher la bride avant la rigueur des privations. C’est le mardi gras, qui ponctue une période de trois jours de fête. D’abord la fête et les excès et ensuite la privation.

Le mot de carnaval vient du latin « Carnevale » ou « carnis levanem« , signifiant « le soulagement de la chair » ou bien « enlever la viande« . C’est donc une fête avant l’interdiction de manger de la viande durant le carême, C’est également une réjouissance durant laquelle les pulsions charnelles de l’homme sont soulagée. Voilà la double signification du carnaval chrétien.

Le lendemain du carnaval, le mardi gras, était le jour des cendres. C’est le début du carême.

A la fin du carnaval, donc le jour du mardi gras, on brûlait symboliquement un mannequin, qui jouait en quelques sortes le rôle de bouc-émissaire. Les cendres du mannequin étaient récupérées et servaient le lendemain pour marquer sur le front des fidèles un signe de croix. C’est un signe de deuil et de pénitence. C’est également une manière de chasser les démons que carnaval avait laissé sortir.

Cette estampe représente l’immolation de l’effigie du pape Pie VI au Palais-Royal après que le pontife a refusé la constitution civile du clergé. Musée Carnavalet.

Ensuite, le carême dure quarante jours. Quarante jours du mercredi des cendres à la semaine sainte de Pâques. Le mot Carême vient du latin « quadragesima » (quarantaine) qui dériva en « quaresimo » (carême). Nous retrouvons là, le mot quarantaine dont nos médias ont usé et abusé jusqu’à plus soif. Peu d’analystes politiques ont noté le caractère religieux du mot.

Le Carême, étant lui-même une référence aux quarante jours du combat entre Jésus et le diable dans le désert.

« Et aussitôt L’Esprit poussa Jésus au désert. Et il y demeura quarante jours, tenté par Satan ; il était parmi les bêtes sauvages, et les anges le servaient. » (Marc, I : 12-13).

D’abord, les trois jours de débordement carnavalesques où les pulsions satanistes de l’homme sont extériorisées puis brûlé symboliquement dans un mannequin de paille. Ayant extériorisé ses démons, l’homme peut affronter les tentations du diable lors du carême. Les pulsions ayant été préalablement expulsées. Il a été renforcé par le processus du bouc-émissaires.

Dans le cadre du corona-virus le processus est inversé. Comme nous allons le voir cela aura des conséquences importantes. Satan adore récupérer les rites et les mots chrétiens pour en inverser le sens. L’inversion permet de renverser la puissance bénéfique en force maléfique. Cela n’est pas simplement une formule de style, mais, un processus psychologique aux effets très concret.

Dans le cadre de la crise du corona-virus, l’ensemble de la population a d’abord connu une sorte de » carême » luciférien. Dans nos médias on parlait de quarantaine (sans faire référence à l’origine du mot) et avec une pudeur de gazelle de « confinement ». Le mot exact serait plutôt « emprisonnement » ou « assignation à résidence ». Il s’agit bien d’un « carême luciférien » si l’on pense à la lutte Christ contre Satan dans le désert. Après cinquante-cinq jours d’enfermement vient un carnaval luciférien sans limite de durée. Sans avoir été préparé et sans cérémonie de bouc-émissaire, les pulsions humaines sont lâchés dans la nature. Au moins sous l’Ancien Régime, il y avait l’église et l’autorité royale pour contrôler la fête et y mettre fin le moment venu. Avec la république maçonnique, tout est permis. Une police politique totalement discréditée. Un président illégitime, un gouvernement ectoplasmique et ne parlons pas des syndicats et des partis politiques qui de manière éhontés ont collaborés avec la junte au pouvoir. Tous ses gens-là participe eux-mêmes à la carnavalisation généralisée de la société. Il reste la « république » et ses adorateurs face au peuple. L’inversion de la fête des fous et du Carême va provoquer des catastrophes.

Au moment où j’écris ses lignes, le carnaval tragique atteint des sommets a Dijon. Des étrangers casqué et cagoulés en noir montre des kalachnikovs et des revolvers en hurlant et en tirant en l’air.

Au lieu des brûler des mannequins d’osier, le carnaval dijonnais brûle des voitures en bouc-émissaires.

A Dijon, la fête des fous atteint son sommet… et nous ne sommes qu’au début.

Quitter la version mobile