L’astrologie sumérienne (4)
La série de tablette dite « Mul.apin », portent ce nom en raison des deux premiers mots de la première tablette. « Mul.apin » étant le nom de l’étoile de la charrue. Les tablettes ont été retrouvées dans la bibliothèque de Ninive et date de 687 avant Jésus-Christ. Toutefois, le texte remonterait à une période beaucoup plus ancienne. On a pu identifier des passages qui dateraient de 1370 avant J-C avec une marge d’erreur de plus ou moins cent ans. Les tablettes « mul.apin » comporte la description du parcours de la Lune dans le ciel à travers douze signes astrologique (I). Elle comporte également une liste d’étoiles et de constellations dans trois voies (II), ce qui permet de reconstituer les douze signes du zodiaque sumérien (III).
I : Le parcours de la Lune dans le ciel.
A la fin de la première tablette, nous trouvons une très importante description du parcours de la Lune (et non du Soleil) dans le ciel à travers douze signes du zodiaque.
Le document a souvent été mal interprété par les spécialistes, par méconnaissance de l’astrologie, confondant astronomie et astrologie. Une confusion fort regrettable.
Voici le texte en français :
« Les dieux qui se tiennent sur le chemin de la Lune, dans les régions qu’au cours d’un mois, la Lune traverse et qu’elle atteint de très nombreuses étoiles. Le Taureau céleste (mul.gu4.an.na), le Fidèle Berger d’Anu (mul.sipa.an.na), le Vieil Homme (mul.shugi), la Crosse (mul.gam), le Crabe (mul.al.lul), le Lion (mul.ur.gu.la), l’Épi (mul.ab.sin), la Balance (mul.zi-ba-ni-tu4), le Scorpion (mul.gir.tab), Pabilsag (mul.PA.BIL.SAG), la Carpe-chèvre (mul.suhur.mas), le Grand (mul.gu.la), les Queues de l’Hirondelle (mul.sim.mah), d’Anunītu (mul.a-nu-ni-tu4) et le Journalier (mul.lú.hun.ga). Tous ceux-là sont les dieux qui se tiennent sur le chemin de la Lune, dans les régions qu’au cours d’un mois, la Lune. Tous ceux-là sont les dieux qui se tiennent sur le chemin de la Lune, dans les régions qu’au cours d’un mois, la Lune.«
La tablette va décrire les signes astrologiques que traverse la Lune en un mois (en réalité vingt-huit jours). Le texte dit qu’elle parcours de nombreuses étoiles en utilisant l’expression « mul.mul ».
Première remarque, le texte dit que les signes sont des dieux. Il faut être précis, si le signe représente un dieu, il n’est pas le dieu lui-même.
Le texte commence de manière très étrange par « le Taureau Céleste » (« mul.gu4.an.na »), puis parle d’un « fidèle Berger d’Anu » (« mul.sipa.an.na ») qui pourrait laisser penser que nous avons à faire avec le Bélier. Il y a une étonnante inversion des deux premiers signes du zodiaque.
Nous retrouvons le Bélier sous un autre nom : « le journalier » (« mul.lú.hun.ga »), à la fin de l’énumération des signes zodiacaux.
Etrange correlation, car dans l’autre liste des tablettes « mul.apin« , « le journalier » est placé sous le patronage de Dumuzi, le berger. De même, « Anu » dirige le signe du Taureau, ce qui semblerait indiquer une description du « taureau » en deux parties : le « Taureau céleste » et « le fidèle berger d’Anu« . Comme si le Taureau à l’époque de Sumer était un signe double. Nous en reparlerons lors de la description des signes.
Autre problème, immédiatement après le Taureau et le Bélier arrivent deux figures : « le vieil homme » (« mul.shugi« ) et « la crosse » (« mul.gam »). C’est le Gémeaux, un signe double représenté par deux symboles. Ce sont les deux grands jumeaux.
Sinon le reste de la description suit l’ordre des signes du zodiaque.
II : Les trois voies.
Les tablettes donnent une liste de soixante et onze étoiles sur trois voies. La voie dite d’Enlil qui comporterait trente-trois étoiles, la voie d’Anu avec vingt-trois étoiles et la voie d’Ea ou d’Enki et ses quinze étoiles.
Les Sumériens divisaient le ciel en trois zones, la voie d’Anu (A) occupait le milieu du ciel, les voies d’Enlil (B) et d’Ea (C) concernait les deux autres secteurs, à droite et à gauche.
Les deux tablettes « mul.apin » comportent trois listes d’étoiles auxquelles s’ajoute parfois des éléments de description et le nom du dieu qui lui correspond.
Dans ce texte, il ne s’agit pas à proprement parler d’astrologie, mais d’astronomie. Toutefois, le texte est intéressant à étudier, car il donne de précieuses indications sur les signes astrologiques et les planètes.
Nous pouvons suivre dans l’ordre les signes du zodiaque en passant d’une voie à l’autre.
Le zodiaique commence par le signe du Verseau (Verseau, Poisson, Bélier et Taureau) dans la voie d’Anu au centre du ciel, puis continue dans la voie d’Enlil pour les trois suivants (Gémeaux, Cancer et Lion), revient au centre dans la voie d’Anu pour les trois suivant (Vierge, Balance et Scorpion pour terminer dans la voie d’Enki (Scorpion, Sagittaire, Capricorne et Verseau). Le zodiaque serpente entre les trois voies. Notons que les signes du Verseau et du Scorpion se trouve inscrits dans deux voies différentes.
Voici la répartition des signes en fonction des trois voies :
III : Les douze signes du zodiaque sumériens.
A : Le journalier (Bélier).
Dans le zodiaque sumérien, le premier signe est le Bélier. On le retrouve en premier dans l’épopée de Gilgamesh. Cela est plus problématique en ce qui concerne les tablettes de « mul.apin » comme nous l’avons vu.
Soit, nous le retrouvons en deuxième position derrière le Taureau (sic) ou en dernière position (ce qui serait plus logique), dans le texte qui décrit le parcours de la Lune dans le ciel.
Nous pénétrons dans les hypothèses liées aux ères astrologiques. Le début du zodiaque passant d’un signe à l’autre en fonction de l’avancement des ères dans le temps. Ce qui permettrait de dater le texte. Nous en reparlerons dans le prochain article qui concernera le calendrier au sens large.
Dans le parcours de la Lune, le Bélier est présenté comme :
« le journalier »
« mul.lu.hun.ga »
« Le journalier », c’est le salarié, le travailleur à gages, l’homme loué.
Le journalier figure également dans la voie d’Anu à la quatrième ligne :
« L’étoile qui est derrière elle, le Journalier, Dumuzi »
Il est associé à Dumuzi.
Dumuzi, signifie « le premier fils ». Il est donc logique de le retrouver comme représentation du premier signe du zodiaque.
Dans la liste royale des souverains sumériens, il est le cinquième roi ayant régné dans la cité de Bad-Tibira durant trente-six mille ans. Il est présenté comme « Dumuzi le berger ». Après avoir épousé la déesse Innana lors d’un mariage sacré, il devient le berger du peuple. Il affronte Enkidu afin d’obtenir la main de la déesse.
« Le fermier, plus que moi, le fermier plus que moi,
Le fermier, qu’a-t-il plus que moi ?
S’il me donne sa farine noire,
Je lui donne, au fermier, ma brebis noire,
S’il me donne sa farine blanche,
Je lui donne, au fermier, ma brebis blanche.
S’il me verse sa bière la meilleure,
Je lui verse, au fermier, mon lait jaune…«
(Le mariage d’Inanna)
Dumuzi présenté comme un berger, peut sembler donner du crédit à l’hypothèse de la deuxième ligne de la description de la Lune qui parle du « fidèle berger d’Anu ». Toutefois, c’est peu probable, car le Bélier ne se trouve pas derrière le Taureau, mais devant et qu’Anu est plutôt lié au Taureau qu’au Bélier comme nous le verrons au signe suivant.
En résumé, nous avons donc :
- Le Bélier est appelé « le journalier ».
- Le Bélier est associé au dieu Dumuzi.
B : Le Taureau céleste (Taureau).
Dans la tablette sur le parcours de la Lune dans le ciel, le Taureau est donc un signe double avec deux inscriptions :
« Mul.gud-an-na » : « le Taureau Céleste« .
« Mul.sipa.an.na » : « le fidèle berger d’Anu« .
Dans « la voie d’Anu » le Taureau est également dédoublé aux lignes six et sept :
« Le Taureau céleste, la Mâchoire du Taureau, la Couronne d’Anu. » (ligne 6).
« Le Fidèle Berger d’Anu, Papsukal, le Messager d’Anu et d’Inanna. » (ligne 7).
Etudions chacune des lignes :
« Le Taureau céleste, la Mâchoire du Taureau, la Couronne d’Anu. »
Le dieu associé au Taureau céleste est Anu. Le signe porte le nom de « couronne d’Anu ».
« Le Fidèle Berger d’Anu, Papsukal, le Messager d’Anu et d’Inanna.«
Nous avions déjà vu que cette ligne pouvait être associé au Bélier. Cela ne semble toutefois pas possible, car une nouvelle fois nous trouvons en référence le nom d’Anu. Auquel vient se joindre « Inanna » (Ishtar).
« An » ou « Anu » est le dieu suprême de Sumer. Il est le roi du Ciel. Il est le dieu suprême équivalent de Zeus-Jupiter. Le Taureau céleste appartient à Anu comme nous le montre la sixième tablette de l’épopée de Gilgamesh. La fille d’Anu, Inanna (Ishtar) demande à son père d’emprunter le Taureau pour punir Gilgamesh, car il a repoussé ses avances.
« Ishtar ayant alors ouvert la bouche
Et pris la parole,
S’adressa
A son père Anu
Crée moi le Taureau-Céleste, mon père
Que je tue Gilgamesh,
Et que j’incendie
Sa demeure !
Si tu ne m’accorde pas
Ce Taureau,
Je frapperai
De sa demeure !«
(Epopée de Gilgamesh, sixième tablette, I, 92-97, p. 128-129)
Alors que Gilgamesh est dans sa ville d’Uruk, la déesse Inanna-Ishtar lui envoie le Taureau céleste.
« ALorsque Anu eut ouï
Cette déclaration d’Ishtar
Il lui remit.
La longe du Taureau
Et ishtar, la tenant en main.
L’emmena avec elle.
Lorsqu’ils furent arrivés
En plein centre d’Uruk.«
(Epopée de Gilgamesh, sixième tablette, I, 117-120, p. 130)
Anu et Inanna (Ishatar) sont les deux maîtres du signe. Voilà pourquoi nous retrouvon les deux dieux associés au Taureau céleste.
Mais pourquoi les tablettes « mul.apin » ont-elles dédoublé le signe du Taureau alors même qu’il ne semble pas être un signe double.
Etrange.
En résumé, nous avons donc :
- Le Taureau est appelé « le taureau céleste« .
- Le Taureau est associé au dieu An (Anu).
- Le Taureau à pour maîtres Vénus et Jupiter.
C : Les Jumeaux (Gemeaux).
Dans la tablette « mul.apin », le Gémeaux, signe double semble représenté par deux éléments :
« le Vieil Homme »
« le Crochet »
Le vieil homme se disait « mul.shugi ». Il apparaît dans la voie d’Enlil, en troisième ligne :
« Le Vieil Homme, Enmešara. »
Le crochet se disait « mul.gam ». On le retrouve dans la voie d’Enlil, derrière le vieil homme, en quatrième ligne :
« Le Crochet, Gamlu. »
Ensuite en cinquième ligne, dans la voie d’Enlil, nous avons le signe du Gémeaux à proprement dit « Mul.mash.tab.ba.gal.gal.la ».
« Les Grands Jumeaux, Lugalirra et Melamtaéa« .
Le signe est présidé par les divinités jumelles « Lugal.irra » et « Melamta.ea ». Ils sont les gardiens de la porte des enfers. Ils étaient souvent représentés sous forme de petites figurines tenant d’une main une hache et de l’autre une masse.
D : Le Crabe (Cancer).
Dans la liste qui décrit le parcours de la Lune, le signe du Cancer est appelé « mul.al.lul« . Ce nom paraît désigner une chose qui sert à attacher, enserrer, à empêcher de bouger. On le traduit souvent par « le Crabe ».
Dans les autres tablettes, le « Crabe » est indiqué dans la septième ligne de la voie d’Enlil :
« Le Crabe, le siège d’Anu. »
E : Le Lion.
Dans la liste qui décrit le parcours de la Lune, le signe du Lion est appelé « Mul.ur.gu.la. ». C’est le lion.
Dans la voie d’Enlil, le Lion apparaît trois fois (8, 9 et 10).
« Le Lion, Latarak » (ligne 8).
Le Lion est associé à Latarak. Latarak est une entité protectrice contre la sorcellerie, doté d’une tête de lion et d’un fouet. Il est associé au dieu Lulal de Bad Tibira.
Dans les deux lignes suivantes, le lion est associé au Roi.
« L’étoile qui est sur la poitrine du Lion, le Roi » (ligne 9).
« Les étoiles faibles qui sont sur la queue du Lion, le Roi » (ligne 10).
Une étoile est présente sur la poitrine du Lion et l’autre sur sa queue. L’étoile sur la poitrine, c’est Regulus, « le petit roi ».
Figure 7 : Constellation du Lion. |
F : La vierge et l’épi (Vierge).
Dans la liste qui décrit le parcours de la Lune, le signe de la Vierge est appelé « Mul.ab.sin. » que l’on traduit par « l’épi « , « le sillon ».
Dans la voie d’Anu, l’épi apparaît à la ligne 15 :
« Le Sillon, Šala, l’Épi. ».
L’épi est associé à la déesse Shala, chargé de l’agriculture, de l’émotion et de la compassion.
G : Le Grand Scorpion (Balance, Scorpion et Sagittaire).
Dans la vision sumérienne des choses, la balance, le Scorpion et le Sagittaire correspondent a une division en trois d’un grand Scorpion. Chaque signe correspond à une partie du corps du Scorpion. La Balance représente la tête du scorpion (1), le Sagittaire, c’est la queue (2) et le Scorpion proprement dit, c’est le corps (3).
Balance (1). | Tête du scorpion (les deux pinces). |
Scorpion (2) | Corps du scorpion. |
Sagittaire (3). | Queue du scorpion. |
1. La Balance, la corne du Scorpion (Balance).
Dans la liste qui décrit le parcours de la Lune, le signe de la Balance est appelé « Mul.zi.ba.ni.tua. » que l’on traduit par « la balance ».
Dans la voie d’Anu, la Balance est présente à la ligne 16 :
« La Balance, la Corne du Scorpion ».
La Balance est également nommée « la corne du Scorpion » (au singulier). Elle représente la tête du scorpion.
2. Le Scorpion.
Dans la liste qui décrit le parcours de la Lune, le signe du Scorpion est appelé « Mul.gir.tab. » que l’on traduit par « le scorpion ».
Dans la voie d’Anu, le Scorpion est présent au lignes 11 et 12 :
« Le Scorpion, Išḫara, la Dame des régions inhabitées. » (ligne 11).
Le Scorpion est associé à la déesse Ishara dite « dame des régions inhabitées ». C’est la déesse sumérienne de l’amour. Elle est mariée au dieu Dagan. Elle est également associée à la guerre. Son animal-symbole fut le serpent, puis plus tard le scorpion.
« La Poitrine du Scorpion, Lisi, Nabû. » (ligne 12).
Nous avions vu que le Scorpion était l’animal qui représentait trois signes : la Balance, le Scorpion lui-même et le Sagittaire. Le texte parle de la « poitrine » du Scorpion.
Dans la ligne 17 de la voie d’Anu donne une autre définition du Scorpion :
« Zababa, l’Aigle, le Cadavre. »
L’autre nom du Scorpion est « mul.za-ba-ba » que l’on peut traduire par « l’aigle », comme dans l’épopée de Gilgamesh.
A côté de l’aigle, on trouve le mot « le cadavre » ce qui pourrait correspondre à l’enfer ou aux « régions inhabitées ».
3. Pabislag (Sagittaire).
Dans la liste qui décrit le parcours de la Lune, le signe du Sagittaire est appelé « Mul.pa.bil.sag. ».
Pabilsag est également présent dans la voie d’Ea à la ligne 15 :
« L’étoile qui est derrière eux : Pabilsag. »
Pabilsag (Ninib ou Ninirta) est un dieu de la guerre. Il est en couple avec Gula (Meme ou Ninisina), la déesse de la médecine et donc des guérisons.
Il était représenté sous les traits d’un centaure avec une queue de Scorpion, des ailes et une tête d’homme. Il tirait des flèches avec un arc comme le montre une représentation mésopotamienne sur un sceau-cylindre du VIIe siècle avant Jésus-Christ.
Dans la voie d’Ea, le Sagittaire est présente à la ligne 13 :
« Les 2 étoiles qui sont dans la queue du Scorpion.«
Le Sagittaire est ici appelé « la queue du Scorpion ». Cela correspond à la division en trois du signe du Scorpion. La Balance représente les pinces, le Scorpion, son corps et le Sagittaire la queue.
H : Le poisson-chèvre (Capricorne).
Dans la liste qui décrit le parcours de la Lune, le signe du Capricorne est appelé « Mul.shuhur.mas « que l’on traduit par le terme « Chèvre-carpe » ou « poisson-chèvre ».
Etrange expression.
C’est un animal hybride entre le poisson et la chèvre. Une tête de chèvre et un corps de poisson.
C’est le Poisson-chèvre du dieu Ea.
Dans la voie d’Ea, il est évoque à la ligne 9 :
« La Nef processionnelle, la Carpe-chèvre. »
I : Le Géant (Verseau).
Dans la liste qui décrit le parcours de la Lune, le Verseau est appelé « Mul.gu.la » dont la signification est « le géant ». « Gu.la » est un adjectif qui porte en lui le sens d’immense, de très grand.
Dans les autres tablettes « mul.apin« , le Géant est évoqués deux fois.
Dans la voie d’Ea à la deuxième ligne.
« Le Grand, Éa ; l’Étoile d’Éridu, Éa.«
Dans la voie d’Anu à la première ligne :
« Le Champ, le Siège d’Éa, qui va en tête des étoiles d’Anu. »
J : Les Queues d’Hirondelles (Poisson).
Dans la liste qui décrit le parcours de la Lune, le Poisson est appelé « Mul.sim.mah » dont le sens est « les queues des hirondelles« . Les queues sont celle de « Sinunutum » (le poisson occidental) et « Anunitum » (le poisson nord-oriental), deux divinités pisciformes. L’hirondelle est un poisson chimérique qui symbolise le Printemps.
« Anunitum » est une déesse à corps de poisson, qui sort des eaux pour annoncer l’aurore. Elle représente Ishtar, l’étoile du matin.
« Sinunutum » et « Anunitum » formaient un coupe étroitement uni, comparé à l’Euphrate et au Tigre. Un lien (rikis) ou ruban était censé les attacher l’une à l’autre dans le ciel, par la queue.
Dans la voie d’Anu, le Poisson est relaté dans deux lignes successives (2 et 3).
« L’étoile qui est en face du Champ, l’Hirondelle. »
« L’étoile qui est derrière le Champ, Anunitu.«