1917-2017 : années révolutionnaires ?
En cette année 2017 naissante, nous célébrons le centenaire du début de la fin des temps.
1917 fut marqué par une série de fait historique d’ampleur internationale.
I. 1917, le début de la fin des temps.
A. L’ouverture du livre.
Comme je l’ai démontré dans mon livre « Le prophète Daniel et la fin des temps », 1917, c’est l’année du début de la fin des temps.
Chapitre 3 : Les sept temps.
La notion de temps est un élément important de l’eschatologie chrétienne. L’expression « fin des temps », ne signifie pas la fin du monde comme on le pense trop souvent. C’est la fin d’un cycle de sept temps. Une civilisation semble devoir vivre durant sept périodes, puis disparaître pour laisser la place à une autre culture.
Daniel évoque de manière succincte la notion de temps. Pour avoir une vision complète de la question, il faut lire l’Apocalypse de Jean. Elle apparaît aussi en filigrane dans l’œuvre de Nostradamus.
Section 1 : Les sept temps de Daniel.
A. Les sept temps du chapitre IV.
L
e terme « sept temps » est utilisé au chapitre IV.
« Que son cœur ne soit plus un cœur d’homme, et qu’un cœur de bête lui soit donné, et que sept temps passent sur lui » (Daniel, IV : 13).
Daniel explique que sept temps passeront sur le roi de Babylone, Nabuchodonosor. C’est la durée permettant à son cœur d’homme de se transformer en bête. La bête, c’est l’incarnation du mal, c’est Satan. Il faut comprendre que sept temps seront nécessaires pour que Babylone soir restauré sous une forme maléfique.
« Si le roi a vu un veillant, un saint, descendant du ciel et disant : abattez l’arbre et détruisez-le ; toutefois laissez en terre la souche de ses racines, mais dans des chaînes de fer et d’airain, au milieu du gazon des champs ; qu’il soit trempé de la rosée du ciel, et qu’il fasse sa part avec les animaux des champs, jusqu’à ce que sept temps aient passé sur lui : en voici la signification, ô roi ! » (Daniel, IV : 20-21).
Dieu dit à Nabuchodonosor d’abattre l’arbre tout en laissant subsister la souche et ses racines pour lui permettre de revivre à la fin des sept temps.
« La parole était encore dans la bouche du roi, qu’une voix descendit du ciel : « On te fait savoir, roi Nabuchodonosor, que ta royauté a passé loin de toi. On te chassera du milieu des hommes, et ta demeure sera avec les animaux des champs ; on te donnera, comme aux bœufs, de l’herbe à manger, et sept temps passeront sur toi, jusqu’à ce que tu saches que le Très-Haut domine sur la royauté des hommes, et qu’il la donne à qui il lui plaît. » » (Daniel, IV : 28-29).
B. La fin des temps du chapitre III.
Au chapitre III, le prophète donne des indices pour permettre de dater la durée des sept temps nécessaires à la restauration de Babylone.
« Le roi Nabuchodonosor fit une statue d’or, dont la hauteur était de soixante coudées et la largeur de six coudées ; il la dressa dans la plaine de Dura, dans la province de Babylone. » (Daniel, III : 1).
C’est une image symbolique.
Nous avions vu que ces dimensions donnaient le chiffre symbolique de trois cent soixante pour chaque « temps ».
Trois cent soixante, c’est le nombre de degrés du zodiaque. C’est un chiffre symbolique très important.
« Alors Nabuchodonosor fut rempli de fureur, et l’aspect de son visage fut changé envers Sidrac, Misac, et Abdénago. Reprenant la parole, il ordonna de chauffer la fournaise sept fois plus qu’on n’avait jugé convenable de le faire » (Daniel, III : 19).
La multiplication de trois cent soixante par sept, donnent deux mille cinq cent vingt ans.
Recherchons le point de départ.
Au début du chapitre précédent, qui décrit également une statue, il nous dit avoir reçu son songe sur la statue « La seconde année du règne de Nabuchodonosor » (Daniel, II, 1).
Nabuchodonosor a commencé son règne en 605.
La deuxième année, c’est 603.
Raoul Auclair, dans son livre sur Nostradamus avait réalisé le même calcul. Il trouva 1917. C’était selon lui le septième jour de la grande semaine (360 X 7 = 2520. 2520 – 603 = 1917.).
1917 serait l’année où commença la fin des temps. Cette date est d’une importance capitale, un tournant majeur de l’histoire du monde.
C’est la Première Mondiale, le retour des Juifs en terre sainte, la révolution russe et surtout l’année de l’apparition de la sainte Vierge à Fatima.
L’empire babylonien disparut en 539 avant Jésus-Christ, renaîtra en 1917. Nous verrons cela plus tard.
Section 2 : Les sept temps chez Nostradamus.
Un lien invisible relie Daniel à Nostradamus. Il fut mis à jour par Raoul Auclair. L’auteur avait remarqué, avec pertinence que 1557 était le terme du sixième jour (ou temps).
360 x 6 = 2160. 2160 – 603 = 1557.
Nostradamus date sa lettre à Henri Second du 14 mars 1557.
Ce n’est pas le fruit du hasard. En effet, à chaque temps, Dieu envoie aux hommes un prophète. Daniel fut celui du premier temps, Nostradamus correspondait à celui du sixième temps. L’apparition de la vierge à Fatima étant selon moi celui du septième temps. Pour les autres, aucune certitude n’existe.
Le prophète de chaque temps doit servir de guide aux hommes dans les moments de confusion.
Voici un tableau synthétique. Il présente les années où auront lieu les changements de temps. Vous y trouverez également, le grand prophète associé à chaque temps biblique. Il semblerait que chacune de ses périodes soit marquée par l’apparition d’un prophète.
1 603 avant J-C. Daniel. 2 243 avant J-C. 3 117 après J-C. Apocalypse Saint jean. 4 837 après J-C. 5 1197 après J-C. Saint-Malachie. 6 1557 après J-C. Nostradamus. 7 1917 après J-C. Fatima. Pour bien comprendre l’importance de cet notion de sept temps. Je vous invite à relire les derniers mots du chapitre XII de Daniel.
« Et j’entendis l’homme vêtu de lin qui était au-dessus des eaux ; il leva vers le ciel sa main droite et sa main gauche, et il jura par celui qui vit éternellement que ce serait dans un temps, des temps et une moitié de temps, et que, quand on aurait achevé de briser la force du peuple saint, alors s’accompliront toutes ces choses. Et moi, j’entendis, mais sans comprendre, et je dis : » Mon seigneur, quelle sera la fin de ces choses ? Mon seigneur, quelle sera l’issue de ces choses ? Il répondit : va, Daniel, car ces paroles seront tenues secrètes et scellées jusqu’au temps de la fin » (Daniel, XII : 7-9).
Daniel, le dernier des quatre grands prophètes bibliques[1] scella le livre sur ordre de l’homme vêtu de lin. Il ne pourra plus être réouvert avant l’expiration du délai de sept temps, en 1917. »
Le livre du destin des nations fut fermé lors de la chute de Babylone, il fut rouvert en 1917.
Chapitre 1 : L’ouverture du livre (1917).
Nous avions vu qu’en 1917 eut lieu le commencement de la fin des temps. Pour Daniel et Jean de Patmos, il représente la fin des temps sous l’image d’un livre cacheté de sept sceaux.
Section 1 : Le livre scellé.
Dans les derniers vers du chapitre XII, Daniel indique qu’un livre doit être fermée.
« L’un d’eux parla à l’homme vêtu de lin, qui était au-dessus des eaux du fleuve : « Jusqu’à quand le terme de ces choses merveilleuses ? » Et j’entendis l’homme vêtu de lin qui était au-dessus des eaux ; il leva vers le ciel sa main droite et sa main gauche, et il jura par celui qui vit éternellement que ce serait dans un temps, des temps et une moitié de temps, et que, quand on aurait achevé de briser la force du peuple saint, alors s’accompliront toutes ces choses. Et moi, j’entendis, mais sans comprendre, et je dis : « Mon seigneur, quelle sera la fin de ces choses ? » Il dit : « Va, Daniel, car les paroles sont serrées et scellées jusqu’au temps de la fin. » » (Daniel, XII : 6-9).
Un homme vêtu de lin ordonne à Daniel de sceller le livre des prophéties qu’il vient d’écrire. Il ne pourra plus être ouvert, avant que survienne la fin des temps.
L’homme habillé de lin apparaît de nouveau au début du livre de l’Apocalypse.
« Alors je me retournai pour voir quelle était la voix qui me parlait ; et quand je me fus retourné, je vis sept chandeliers d’or, et, au milieu des chandeliers, quelqu’un qui ressemblait à un fils d’homme ; il était vêtu d’une longue robe, portait à la hauteur des seins une ceinture d’or ; sa tête et ses cheveux étaient blancs comme de la laine blanche, comme de la neige, et ses yeux étaient comme une flamme de feu ; ses pieds étaient semblables à de l’airain qu’on aurait embrasé dans une fournaise, et sa voix était comme la voix des grandes eaux » (Apocalypse I : 12-15).
Jean aperçoit un livre scellé de sept sceaux dans les bras de l’homme vêtu de lin.
« Puis je vis dans la main droite de Celui qui était assis sur le trône un livre écrit en dedans et en dehors, et scellé de sept sceaux. Et je vis un ange puissant qui criait d’une voix forte « Qui est digne d’ouvrir le livre et de rompre les sceaux ? Et personne ni dans le ciel, ni sur la terre, ne pouvait ouvrir le livre ni le regarder. Et moi, je pleurais beaucoup de ce qu’il ne se trouvait personne qui fût digne d’ouvrir le livre, ni de le regarder. » Alors un des vieillards me dit : « Ne pleure point ; voici que le lion de la tribu de Juda, le rejeton de David, a vaincu, de manière à pouvoir ouvrir le livre et ses sept sceaux. » » (Apocalypse, V : 1-5).
Le livre ne pourra être ouvert que par le lion de Juda. Il semblerait que ce soit lui l’homme habillé de lin.
Le livre est le symbole de la mémoire et de la connaissance. C’est le symbole d’une révélation, d’une prise de conscience. Le sceau quant à lui, c’est la signature de l’homme. Il permet de cacher des secrets. C’est un symbole occulte. Jusqu’à une époque très récente, le cachet de cire marqué du sceau de son auteur servait à vérifier qu’une lettre n’avait pas été ouverte par un tiers.
Daniel ferme les sceaux du livre, alors que Jean relate minutieusement l’ouverture des sept sceaux à la fin des temps. Un lien indissoluble s’établit entre les deux auteurs.
Comme nous l’avons vu dans la première partie, le recueil ne commencera à être ouvert qu’au moment de la fin des temps, c’est-à-dire en 1917.
C’est le 2 novembre 1917 que lord Balfour autorisa les Juifs à revenir sur la terre sainte pour accomplir le destin messianique. Quelques jours plus tard, la révolution russe permit la prise du pouvoir pat les bolcheviques[2].
Section 2 : La petite corne.
Pour comprendre, revenons un peu en arrière.
Sur le quatrième animal (l’empire romain), il y avait dix cornes (les empires issus de Rome). Parmi ces dix cornes, on voit apparaître une petite corne.
« Je considérais les cornes, et voici qu’une autre corne, petite, s’éleva au milieu d’elles, et trois des premières cornes furent arrachées par elle ; et voici que cette corne avait des yeux comme des yeux d’homme, et une bouche qui disait de grandes choses. » (Daniel, VII : 8).
Une petite corne apparaît sur la bête sauvage. Elle arrache trois des dix cornes. Elle comporte des yeux d’hommes et une bouche qui lui fait dire des choses importantes.
« Les dix cornes signifient que de ce royaume se lèveront dix rois ; un autre se lèvera après eux, qui différera des précédents, et il abattra trois rois. Il proférera des paroles contre le Très-Haut, il opprimera les Saints du Très-Haut, et formera le dessein de changer les temps et la loi, et les Saints seront livrés en sa main jusqu’à un temps, des temps et une moitié de temps. » (Daniel, VII : 24-25).
La petite corne est un royaume qui viendra après les dix. Elle détruira elle-même trois de ces royaumes.
Elle fera la guerre aux saints (« il opprimera les Saints du Très-Haut »). L’allusion aux saints du ciel, vise très clairement soit les catholiques, soit les orthodoxes, mais en aucun cas, les protestants. En effet, le protestantisme considère le culte des saints comme de l’idolâtrie.
Cela est confirmé par un second passage du même chapitre.
« Je regardai, et cette corne faisait la guerre aux Saints et l’emportait sur eux » (Daniel, VII : 21).
Historiquement, la corne survint en 1917, au moment où le livre fut ouvert.
Section 3 : L’ouverture du livre.
« Je regardais, jusqu’au moment où des trônes furent placés, et où un vieillard s’assit. Son vêtement était blanc comme de la neige, et les cheveux de sa tête étaient comme de la laine pure. Son trône était des flammes de feu ; les roues, un feu ardent. Un fleuve de feu coulait, sortant de devant lui ; mille milliers le servaient, et une myriade de myriades se tenaient debout devant lui. Le Juge s’assit, et des livres furent ouverts. » (Daniel, VII : 9-10).
On retrouve l’homme vêtu de lin et le fleuve, comme au moment de la fermeture du livre. Cette fois, l’homme, c’est un vieillard habillé de blanc aux cheveux comme de la laine pure.
C’est la même description lors de l’ouverture, dans l’Apocalypse (Apocalypse I : 12-15). Ses cheveux, sont blancs comme « la laine blanche ». Ses yeux crachent du feu, ses pieds d’airain sont comme de la lave en fusion, sa voix fait le même bruit qu’une chute d’eau. Cela fait penser au « trône avec des flammes », au « feu ardent » et au fleuve de feu qui coule sous lui.
« Puis je vis dans la main droite de Celui qui était assis sur le trône un livre écrit en dedans et en dehors, et scellé de sept sceaux. Et je vis un ange puissant qui criait d’une voix forte : « Qui est digne d’ouvrir le livre et d’en rompre les sceaux ? » » (Apocalypse, V : 1).
« Alors un des vieillards me dit : « Ne pleure point ; voici que le lion de la tribu de Juda, le rejeton de David, a vaincu, de manière à pouvoir ouvrir le livre et ses sept sceaux. » » (Apocalypse, V : 5)
Voici un tableau de synthèse sur ses divers éléments :
Daniel
(XII : 6-9)
Daniel
(VII : 9-10)
Apocalypse
(I : 12-15)
« l’homme vêtu de lin »
« un vieillard s’assit. Son vêtement était blanc comme de la neige, et les cheveux de sa tête étaient comme de la laine pure ».
« sa tête et ses cheveux étaient blancs comme de la laine blanche, comme de la neige »
« Son trône était des flammes »
« ses yeux étaient comme une flamme de feu »
« un feu ardent »
« qui était au-dessus des eaux du fleuve »
« Un fleuve de feu coulait »
« ses pieds étaient semblables à de l’airain qu’on aurait embrasé dans une fournaise »
« sa voix était comme la voix des grandes eaux ».
Fermeture du livre. Ouverture du livre. Lorsque le livre est fermé, le fleuve est composé d’eau, alors qu’au moment de son ouverture, le fleuve est de feu.
Pourquoi un fleuve de feu ?
C’est une allusion aux combats de la Première Guerre mondiale.
Les trois empires qui disparaîtront, ce sont les trois souverains qui ont perdu leur trône à cause de ce conflit.
Le premier fut le tsar de Russie Nicolas II renversé par la révolution de février 1917, puis exécuté le 17 juillet 1918.
Le deuxième, c’est l’empereur d’Allemagne Guillaume II qui abdiqua le 9 novembre 1918, deux jours avant la signature de l’armistice. Il fut poussé à quitter le pouvoir par des mutineries et des mouvements révolutionnaires ouvriers.
Le troisième sera l’empereur d’Autriche-Hongrie, le 11 novembre 1918. Charles Ier fut poussé à l’abdication en raison du démantèlement de son empire en sept nouveaux pays.
Stéphane Zweig raconte la disparition de ces trois empires dans son chef d’œuvre « le monde d’hier ». C’est le témoin privilégié du retour de Babylone. Lui-même avait compris les implications mystico-religieuses de l’époque où il vivait. Il utilise à plusieurs reprises un vocabulaire tiré de l’Apocalypse pour décrire le cataclysme qu’il vit sous ses yeux.
« A moi seul, j’ai été le contemporain des deux plus grandes guerres qu’ait connu l’humanité, et je les ai même vécues sur deux fronts différents : la première sur le front allemand, la seconde sur le front opposé. J’ai vécu dans l’avant-guerre la forme et le degré les plus élevés de la liberté individuelle et, depuis le pire état d’abaissement qu’elle eût subi depuis, le pire état d’abaissement qu’elle eût subi depuis des siècles. J’ai été fêté et proscrit, j’ai été libre et asservi, riche et pauvre. Tous les chevaux livides de l’Apocalypse se sont rués à travers mon existence : révolution et famine, dévalorisation de la monnaie et terreur, épidémies, l’émigration ; j’ai vu croître et se répandre sous mes yeux les grandes idéologies de masse, fascisme en Italie, national-socialisme en Allemagne, bolchevisme en Russie. » (Stefan Zweig, Le monde d’hier, Le livre de poche, p.10-11). »
[1] Les trois autres sont Jérémie, Isaïe et Ezéchiel.
[2] Raoul Auclair, l’Apocalypse volume 1, Edition Stella, 1984.
B. L’apparition de Fatima.
La sainte Vierge apparaît au Portugal, dans le petit village de Fatima.
Le 13 mai 1917, la Vierge Marie se montre vêtue de blanc à trois enfants berger, Lucie, François et Jacinthe.
Elle viendra tous les trente jours, le 13 de chaque mois.
Le 13 juin 1917 et le 13 juillet 1917. La foule augmente de plus en plus. D’une dizaine de personnes le 13 juin, ils sont 4 000 le 13 juillet.
C’est lors de cette dernière apparition, le vendredi 13 juillet 1917, qu’elle communique les trois secrets qui feront couler tellement d’encres jusqu’à aujourd’hui.
L’apparition suivante aura lieu le 19 août 1917.
Pourquoi ?
Le maire du village fait enfermer les trois enfants ce jour-là, pour empêcher l’apparition. Malgré leurs absences, 18 000 personnes attendront en vain la venue de la sainte Vierge.
Elle leur apparaîtra quelques jours plus tard au détour d’un chemin.
Nouvelle apparition le 13 septembre 1917 (devant 30 000 personnes) et le 13 octobre 1917 (suivi par 50 000 personnes).
Le 13 octobre 1917, eut lieu un miracle exceptionnel. Le Soleil se mit à danser dans le ciel. Il est vu par l’ensemble des témoins présent.
L’évènement fit l’objet d’un grand nombre d’articles dans la presse portugaise ou internationale.
Après cette date, il n’y aura plus d’apparitions.
La Sainte Vierge communiqua aux trois bergers, trois secrets. Ils seront notés par écrit en 1941 (pour les deux premiers) et 1944 (pour le troisième). Les deux premiers secrets furent communiqués immédiatement. Le troisième devait être révélé en 1960 (il le fut réellement en 2000).
Le premier secret :
« La première [partie] fut la vision de l’Enfer. Notre Dame nous montra une grande mer de feu, qui paraissait se trouver sous la terre et, plongés dans ce feu, les démons et les âmes, comme s’ils étaient des braises transparentes, noires ou bronzées, avec une forme humaine. Ils flottaient dans cet incendie, soulevés par les flammes, qui sortaient d’eux-mêmes, avec des nuages de fumée. Ils retombaient de tous côtés, comme les étincelles retombent dans les grands incendies, sans poids ni équilibre, avec des cris et des gémissements de douleur et de désespoir qui horrifiaient et faisaient trembler de frayeur. Les démons se distinguaient par leurs formes horribles et dégoûtantes d’animaux épouvantables et inconnus, mais transparents et noirs. Cette vision dura un moment, grâce à notre bonne Mère du Ciel qui auparavant nous avait prévenus, nous promettant de nous emmener au Ciel (à la première apparition). Autrement, je crois que nous serions morts d’épouvante et de peur.
Puis nous avons levé les yeux vers Notre Dame qui nous a dit si gentiment et si tristement : vous avez vu l’enfer où vont les âmes des pauvres pécheurs, pour les sauver, Dieu veut établir dans le monde la dévotion à mon Cœur immaculé. Si l’on fait ce que je vais vous dire, beaucoup d’âmes seront sauvées et il y aura la paix. ».
Le deuxième secret :
« La guerre va finir. Mais si l’on ne cesse d’offenser Dieu, sous le pontificat de Pie XI en commencera une autre pire encore. Lorsque vous verrez une nuit illuminée par une lumière inconnue, sachez que c’est le grand signe que Dieu vous donne, qu’Il va punir le monde de ses crimes par le moyen de la guerre, de la faim et des persécutions contre l’Église et le Saint-Père. Pour empêcher cette guerre, je viendrai demander la consécration de la Russie à mon Cœur immaculé et la communion réparatrice des premiers samedis. Si on accepte mes demandes, la Russie se convertira et on aura la paix ; sinon elle répandra ses erreurs à travers le monde, provoquant des guerres et des persécutions contre l’Église. Les bons seront martyrisés, le Saint-Père aura beaucoup à souffrir, diverses nations seront détruites. À la fin, mon Cœur immaculé triomphera. Le Saint-Père me consacrera la Russie, qui se convertira, et il sera concédé au monde un certain temps de paix. Au Portugal se conservera toujours le dogme de la Foi ».
On apprend que la Première Guerre mondiale se terminera bientôt. En effet, l’année suivante, en 1918, l’armistice sera signé.
On aura une Deuxième Guerre mondiale encore plus terrible que la première.
Ensuite, on ne sait pas trop si la Vierge Marie décrit les malheurs de la deuxième Guerre mondiale, ou si elle concerne un troisième.
Il y aura un signe annonciateur dans le ciel avant ce grand conflit.
Elle nous dit que des nations seront détruites, le Saint-Père et les chrétiens seront persécutés.
Elle appelle à la conversion de la Russie pour que la paix soit préservée.
Lorsqu’elle dit cela (le 13 juillet 1917), une révolution a chassé du pouvoir le Tsar Nicolas II (en février 1917), Lénine est revenu en Russie (avril 1917) et les bolcheviques préparent leur prisent de pouvoir.
La prise du palais d’hiver aura lieu quelques jours après sa dernière apparition.
La Guerre s’acheva un peu plus d’un an après l’apparition.
La Deuxième Guerre mondiale fut encore plus meurtrière que la première.
Le troisième secret :
« Après les deux parties que j’ai déjà exposées, nous avons vu sur le côté gauche de Notre Dame, un peu plus en hauteur, un Ange avec une épée de feu dans la main gauche ; elle scintillait et émettait des flammes qui, semblait-il, devaient incendier le monde; mais elles s’éteignaient au contact de la splendeur qui émanait de la main droite de Notre Dame en direction de lui; l’Ange, indiquant la terre avec sa main droite, dit d’une voix forte : « Pénitence! Pénitence ! Pénitence ! »
Et nous vîmes dans une lumière immense qui est Dieu : “Quelque chose de semblable à la manière dont se voient les personnes dans un miroir quand elles passent devant” un Évêque vêtu de blanc, “nous avons eu le pressentiment que c’était le Saint-Père”.
[Nous vîmes] divers autres Évêques, Prêtres, religieux et religieuses monter sur une montagne escarpée, au sommet de laquelle il y avait une grande Croix en troncs bruts, comme s’ils étaient en chêne-liège avec leur écorce; avant d’y arriver, le Saint-Père traversa une grande ville à moitié en ruine et, à moitié tremblant, d’un pas vacillant, affligé de souffrance et de peine, il priait pour les âmes des cadavres qu’il trouvait sur son chemin; parvenu au sommet de la montagne, prosterné à genoux au pied de la grande Croix, il fut tué par un groupe de soldats qui tirèrent plusieurs coups avec une arme à feu et des flèches; et de la même manière moururent les uns après les autres les Évêques les Prêtres, les religieux et religieuses et divers laïcs, hommes et femmes de classes et de catégories sociales différentes.
Sous les deux bras de la Croix, il y avait deux Anges, chacun avec un arrosoir de cristal à la main, dans lequel ils recueillaient le sang des Martyrs et avec lequel ils irriguaient les âmes qui s’approchaient de Dieu. »[
Il fut publié le 19 avril 2000 par le futur Benoît XVI.
Ce n’est rien que moins, l’annonce de la destruction de Rome et de la mort du pape.
C. La révolution russe.
En février 1917 (mars 1917 du calendrier occidental) éclate en Russie une révolution qui va renverser le régime tsariste.
Une grève générale débouche sur plusieurs jours d’émeutes, alors que le pays est engagé dans le conflit mondial.
Le 2 mars (15 mars) 1917, le Tsar Nicolas II abdique de son trône. Il est fait prisonnier et gardé en détention jusqu’à sa mort le 17 juillet 1918.
Quelques mois plus tard, les Bolcheviques prennent d’assaut le palais d’Hiver dans la nuit du 24 au 25 octobre (6 et 7 novembre) 1917. Trotski et Lénine sont les nouveaux dirigeants du pays.
L’évènement est d’une importance considérable. Il va bouleverser l’équilibre du monde. C’est selon Nostradamus l’arrivé sur terre du premier Antéchrist. Il l’appelle « la nouvelle Babylone ».
« Puis le grand empire de l’Antéchrist commencera dans la Atila et Zerses descendre en nombre grand et innombrable, tellement que la venue du Saint-Esprit procédant du 48e degré fera transmigration, déchassant à l’abomination de l’Antéchrist, faisant guerre contre le royal qui sera le grand vicaire de Jésus-Christ et contre son Eglise et son règne « per tempus, et in occasione temporis[1] (…) et sera au mois d’Octobre que quelque grande translation[2] sera faite et telle que l’on croira la pesanteur de la terre avoir perdu son naturel mouvement et être abîmée en perpétuelles ténèbres, seront précédé[3] au temps vernal[4] et s’en ensuivant après d’extrêmes changements, permutations de règnes, par grands tremblements de terre, avec pullulation[5] de la nouvelle Babylone, fille misérables augmentée par l’abomination du premier holocauste, et ne tiendra tant seulement que septante trois ans, sept mois » (Epître à Henri, 44-48).
[1] Pour un temps (court), et à la fin du temps.
[2] Par comparaison avec le terme mutation, une translation signifie une transformation plus profonde, plus approfondie qu’une révolution.
[3] Des faits similaires antérieurs.
[4] Février-mars.
[5] Du latin pululare : croître et se multiplier à profusion et très vite.
D. Le retour des Juifs en terre sainte.
1917 permet le retour des Juifs en terre sainte. Elle était alors sous domination ottomane. Les premiers sionistes souhaitaient passer un accord avec le sultan pour se réinstaller là-bas. Le refus est catégorique.
Avec le déclenchement de la Grande guerre, les Ottomans seront alliés aux Allemands contre la France, la Grande-Bretagne et la Russie.
En 1916, les accords de Sykes-Picot, entre la France et la Grande-Bretagne prévoient une division de l’Empire Ottomans en cas de victoire. La France récupérerait la Syrie et le Liban, alors que le Royaume-Uni aurait la Palestine.
Le 2 novembre 1917, le ministre des affaires étrangères anglais adresse une lettre à Lord Lionel Walter Rothschild, permettant aux Juifs de revenir en Palestine. C’est la déclaration Balfour. Il ne s’agissait que d’une promesse, car la terre sainte était encore en possession des Turcs.
Le destin divin était du côté sioniste, puisque les armées britanniques, face à des troupes ottomanes en déroute, entrèrent à Jérusalem, le 11 décembre 1917, un mois après la promesse de Balfour.
Le retour des Juifs est désormais possible.
En février 1919, les sionistes participèrent à la conférence de paix de Paris. Ils demandèrent un mandat sur la Palestine, sous l’égide de la Grande-Bretagne. Ils obtiennent gain de cause à la conférence de San Remo de 1920, validé par la Société des Nations (SDN), en 1922.
Le mandat a pour objectif de favoriser l’implantation de la population juive. Il prévoit le respect des Arabes qui garde leurs droits civiques et religieux.
II. 2017.
On peut s’interroger légitimement sur l’année du centenaire de la révolution russe et de l’apparition de Fatima.
Elle sera marquée au niveau astrologique par deux oppositions entre Jupiter et Uranus. Uranus étant l’astre des révolutions et Jupiter celui des rois et des chefs d’états.
Ce qui est très troublant, c’est que 1917 fut marqué par une opposition entre cette fois Saturne et Uranus.
A. L’opposition Jupiter-Uranus du 3 mars 2017.
Je vous renvoie à la lecture de mon article sur cette opposition pour son contenu astrologique.
Sous son empire, on assista à l’élection d’Emmanuel Macron.
Enfin plutôt que d’élection, nous devrions parler de « coup d’état ». Le quatrième en deux siècles.
Il y eut le 18 brumaire de Napoléon Ier, le 2 décembre 1851 de Napoléon III et celui du général de Gaulle en mai 1958.
Celui-ci fut mené tambour battant par les médias et le monde bancaire unanime.
Un battage médiatique insensé et jamais vu dans l’histoire. Même l’Union soviétique ou l’Allemagne nazi n’avait pas fait mieux.
Des journaux pourtant légendaires pour leur impertinence se sont montrés de fin stratège pour permettre l’élection de Macron. Le Canard Enchainé (qui n’a jamais aussi bien porté son nom) si prompt à sortir scandale sur scandale concernant François Fillon ou Marine Le Pen, c’est soudain senti très prudent lorsqu’il s’agissait de ne pas influencer le choix des électeurs au moment où éclatait le scandale du MacronLeaks.
L’équipe de campagne saisissait la commission électorale qui s’empressa d’adresser une injonction aux médias de ne pas en parler.
Le Canard Enchainé et tout leur confrère s’empressent d’obéir.
Pourtant dès l’attaque connue, l’équipe En Marche confirme avoir été piraté informatiquement. Elle explique que la plupart des documents sont des « vrais ».
Dans le MacronLeaks, on apprend que les sources du Canard Enchainé venaient de l’équipe d’En Marche par de nombreux échanges de mails entre son équipe et la taupe proche de Fillon.
On apprend également que la campagne de Macron fut financée par des banquiers dont son ancienne banque, la Rothschild.
Voilà pour l’essentiel.
B. L’opposition Jupiter-Uranus du 28 septembre 2017.
La troisième et dernière opposition se déroulera le 28 septembre 2017.
Elle fera l’objet d’un article plus détaillé ultérieurement.
Uranus est rétrograde. C’est le seul point négatif de la configuration (mais il est de taille).
Les deux astres en opposition sont en trigone (Uranus) pour l’un et en sextile (Jupiter) pour l’autre avec Saturne.
Cette troisième et dernière configuration moins négative que les deux précédentes pourraient impliquer un changement politique d’importance (en France et/ou en Allemagne).